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BASSIN HOUILLER DU GARD
ETUDES SUR LES BASSINS HOUILLERS
houiller ; à l'ouest, ils sont constamment dirigés de l'est' à l'ouest. La faille est souvent surplombante, ainsi que le montre la coupe de Soustelle (fig, 25). La seconde faille, qui suit la première à faible distance, s'arrête brusquement au sud à la Bande houillère de PontFiG.25. - Coupe du bord du bassin Gisquet; ou plutôt elle se con1 à Soustelle (d'après M. Grand'Eury).
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tourne là vers 1 est, presqu a angle droit, et enveloppe ainsi complètement une pointe de terrains jurassiques affaissés. Sa forme est celle qu'aurait l'affleurement d'une faille horizontale, postérieurement plissée en forme de cuvette. Il est d'ailleurs à remarquer que ce fait ne serait pas unique pour les failles post-friasiques du bassin; j'aurai à parler tout à l'heure de la faible inclinaison de la faille des Cévennes, et la faille des Ouïes, au point où, près des Ouïes, la tranchée du chemin de fer permet de bien étudier son allure, est une faille parallèle aux bancs, peu inclinée, et présentant tous les caractères d'une faille d'étiremont. Sondage de Malbosc. — En dehors de ces affleurements et de la partie reconnue parles travaux souterrains entre Boiscommun et Rochebelle, les seuls renseignements qu'on possède sur le substfatum des vastes plateaux calcaires qui s'étendent entre Alais et les Ouïes proviennent d'un sondage fait à Malbosc, près du (lardon, à 1 .200 mètres environ au sud des Ouïes. On a traversé, sur 130 mètres, 10 couches de houille avec 12 m ,50 de charbon. « Les fossiles et les roches, dit M. Grand'Eury, ne permettent pas de les rapporter à Sain te- Barbe ; on n'a d'ailleurs pu faire d'assimilation avec aucun autre faisceau de la région. » On en a eu trop peu d'empreintes pour les classer avec certitude. M. Grand'Eury dit seulement avoir constaté dans deux carottes, à 259 et 280 mètres, de nombreux Dory-
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cordaites, des Pecopteris arborescens et des Cordaites sequalis. C'est insuffisant pour conclure. M. Grand'Eury, sur ses coupes, a provisoirement affecté à ces couches la couleur de l'étage supérieur de Bessèges ; nous verrons qu'il y a de bonnes raisons pour les rajeunir davantage et les assimiler aux couches de Gagnières. En tout cas ,1e rapprochement avec les nouvelles couches de Rochebelle s'impose presque, tant au point de vue de la composition du faisceau qu'au point do vue de la position stratigraphique. Les couches de Rochebelle font partie de la nappe charriée. — Pour essayer de se rendre compte maintenant de la structure d'ensemble de la partie sud du bassin, la première chose est de rechercher si tous les affleurements précédents doivent être considérés comme en place, ou si quelques-uns appartiennent à la nappe charriée. Je vais d'abord discuter la question pour les couches de l'îlot de Rochebelle. Un des résultats principaux de ce mémoire, après avoir démontré l'existence de la nappe de charriage, a été d'établir (pie tous les accidents importants du nord du bassin doivent être considérés comme une conséquence directe de ce charriage. Sans parler des failles, tous les plis du subsfràtum sont de simples retroussements des couches sous l'influence de charriage, et nous n'avons aucune trace de succession de synclinaux et d'anticlinaux, tels qu'aurait pu les produire une poussée indépendante de ce grand mouvement. Si donc la règle vérifiée pour le nord est applicable au sud, l'anticlinal couché de Confiras et de Rochebelle indique une autre nature de mouvements que ceux qui sont propres au substratum ; les couches de Rochebelle ne doivènf pas appartenir au substratum. Par contre, dans la nappe charriée, nous trouvons à