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ÉTUDES SDR LES BASSINS HOUILLERS
rôle à attribuer à la continuation souterraine du Rouvergue (*). Du côté de Bessèges, les courbes d'égale teneur le long du Rouvergue sont orientées nord-est, aussi bien pour le faisceau du Feljas que pour celui de Bessèges ou pour celui de Gagnières. Les renseignements très incomplets que je possède sur Gagnières semblent indiquer, comme je L'ai dit, que ces lignes, plus à l'est, se retournent vers le sud, et qu'elles appartiennent ainsi à des ellipses, dont l'axe commun s'orienterait à peu près du Martinet à Saint-Paul. Quand on passe aux couches de Molières et de Saint-Jean, l'allure change brusquement. La continuité parfaite entre les deux séries, qu'on croyait avoir constatée dans le travers-bancs de Robiac n'est donc qu'une illusion ; il y a, au contraire, une discontinuité brusque que les courbes d'égale teneur mettent en évidence. Il y a plus : si l'on admet maintenant l'équivalence démontrée entre Molières et Bessèges, les courbes de Molières doivent appartenir aux mêmes ellipses que les courbes de même teneur de Bessèges. Si l'on avait donc assez île documents, on pourrait savoir exactement de combien les courbes, et par conséquent les couches, ont été déplacées, c'est-à-dire connaître l'amplitude du charriage. Dès maintenant, avec les notions provisoires acquises sur l'amplitude probable du charriage on pourrait essayer de reporter ces courbes à leur place primitive, et avoir ainsi une première idée sur la forme du vaste bassin de dépôt des couches de Bessèges. Toutes les ellipses sont brisées à la faille de Fontanieu, comme celles delà Grand'Combe à la faille de Champ(*) Ceci était écrit avant que j'aie eu connaissance des courbes exactes de la Grand'Combe. Actuellement on peut, semble-t-il, préciser davantage : il règne probablement une zone de charbon plus gras sur remplacement de l'ancienne arête du Rouvergue. Cela est bien conforme à la loi, qui semble dès maintenant se dégager de l'enrichissement sur les bords des cuvettes de dépôt.
BASSIN HOUILLER DU GARD
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marit; en traversant, la faille, toutes les courbes changent de direction ; on passe de la moitié nord dans la moitié sud. Le rôle de cette faille transversale est très curieux et d'autant plus intéressant que, dans beaucoup de bassins houillors (notamment le Pays de Galles), des failles transversales produisent un effet semblable. Toutes les données mènent partout à la même conclusion, que la teneur était fixée, immédiatement après le dépôt; donc, comme ici le brusque changement ne peut tenir à un transport horizontal, il faut admettre que la faille est contemporaine dos dépôts, qu'elle s'est formée et accentuée au fur et à mesure de l'approfondissement graduel ou du remplissage corrélatif du bassin. Et alors on arrive à cette notion, que les houilles sont plus maigres dans la partie qui s'approfondissait le plus rapidement, ce qui est d'ailleurs bien conforme avec la disposition générale des couches et la localisation du terrain dans l'axe de la cuvette. La teneur serait donc en raison inverse de la vitesse d'enfoncement du fond du bassin. Quoi qu'il en soit de ce point théorique, nous trouvons à Saint-Jean, pour la partie sud, l'amorce d'ellipses ouvertes en sens inverse de celles delà partie nord. On voit se dessiner deux centres d'amaigrissement , et entre les deux une zone d'enrichissement, toutes orientées vers le nord-est. Nous ne pourrions étudier la continuation de ces ellipses qu'à Rochebelle, où nous trouvons dos courbes orientées encore nord-est, mais sur un espace trop restreint pour autoriser des conclusions précises. Il faut pourtant remarquer que la teneur s'accroît en se rapprochant de l'axe d'enrichissement signalé. Mais l'examen de Rochebelle mène à une autre conclusion intéressante : Rochebelle, Cendras et Fontanes forment (fig. 27) un lambeau surélevé entre deux failles, plongeant l'une à l'est, l'autre à l'ouest ; ces deux failles