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EPAISSEUR
NOMS
DES
PLACERS
couche stérile
Polezni Procopevski Nyjni-Procopevski. . Sred né- Procopevski. Nadiejdenski Blagoviechtehenski . Ivanovski Ouspenski (1) Soyremenni Neyadanni Ouspenski (2) Vassilievski Petrofski Tichono-Xadanski .. Vierni Michailovski Krechtcbenski Michel-A rkhangelski Matrovski Stepanovski (1) Nadiejni Stretinski Zolotœ-Roûslo Pror-Iliinski Stepanovski (2) Séraphanovski
mètres 14,20 21,30 20,14 32,60 28,75 18,46 29,82 78,10 39,05 26,65 34,10 17,75 11,55 19,50 10,65 1,42 06 a 2,81 2,13 2,13 71 à 2,13 2.84 ,77 a 2,13 4,97 2,48 2,13 1,77
TENEUR
de la couche aurifère en de la grammes d'or à la couche aurifère tonne (*)
mètres 2,13 2,13 3,19 1,78 3,19 3,55 2.13 2,84 2,13 3,19 2,48 2,13 2,30 2,60 • 2,13 1,06 0,71 à 1,42 1,06 1,06 0,71 à 2,13 0,71 à 1,06 1,77 à 2,13 1,24 1,42 1,06 1,42
grammes 3,42 8,62 6,69 5,49 6,48 8,18 9,45 14,16 3,02 6,79 7,08 7,21 3,64 14,76 4,87 2,42 3,41 2,42 2,50 1,74 1,64 2,58 3,49 3,39 3,02 2,11
(*) Les chiffres de teneur indiqués ici, comme d'ailleurs ceux qui seront cités dans L suite, ont été obtenus par la conversion des teneurs comptées en unités russes, c'est-à1
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RICHESSES MINÉRALES DE LA SIBÉRIE
RICHESSES MINÉRALES DE LA SIBÉRIE
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dire en zolotniks (1 zolotnik = 4s',25) et en dollis ^ldo!li = • '"j" "'* _ n «',0443j par 100 pouds (1 poud = 16 k f,38). — Une teneur de 1 zolotnik aux 100 ponds équivaut à 2s',60 à la tonne, et une teneur de 1 dolli aux 100 pouds équivaut à 0s r ,0271 à la tonne. Pour rapporter au mètre cube de sables en place les teneurs par tonne ci-dessus indiquées, il suffit approximativement de les doubler.
Les teneurs des sables des placers du premier groupe, généralement exploités par travaux souterrains, sont fort élevées ; elles atteignent souvent celles dont on se contente dans d'autres régions pour des gîtes filoniens. — On a cité et on cite encore, exceptionnellement il est vrai, des placers ayant donné jusqu'à 40 grammes d'or à la tonne (placer Ouspenski sur la rivière Bodaïbo, qui a fourni, en 1897, 225 kilogrammes d'or pour 5.750 tonnes de sables lavés). L'exploitation a lieu par galeries souter-
raines, plus ou moins hautes suivant' l'épaisseur de la couche de sables riches ; le gel profond du sol la rend pénible, et l'on est généralement obligé de faciliter le travail d'abatage par l'emploi du feu en vue de produire le dégel des sables à exploiter; ce procédé a, en outre, l'avantage de permettre l'envoi immédiat des sables au lavoir. — Mais alors la masse, qui était d'une dureté extrême, devient fluente, et les galeries doivent être boisées complètement et avec beaucoup de soin. Les placers récents sont moins riches ; cependant leur richesse est encore relativement considérable et, si, reprenant les chiffres du tableau ci-dessus, on rapporte les teneurs à l'ensemble de la couche stérile et de la couche aurifère, comme on le fait souvent pour apprécier l'exploitabilité des placers par travaux à ciel ouvert, on trouve des teneurs globales variant de 47 centigrammes à 1 RT ,250 à la tonne. Les chiffres qui précèdent datent de plusieurs années déjà; la statistique de 1897 fait voir que l'on exploite maintenant assez couramment à des teneurs de l gr ,5 par tonne de sables aurifères, avec une épaisseur stérile atteignant trois fois celle de la couche, ce qui correspond à une teneur de 0 B ',38 par tonne pour l'ensemble des sables à enlever. Bans d'autres régions de la Sibérie, on descend avec profit jusqu'à des teneurs globales beaucoup plus faibles: 12 et 15 centigrammes enTransbaïkalie, et jusqu'à 10 centigrammes, et même moins, dans la steppe des Kirghiz, qui est dans des conditions écono■ iniques très favorables. Les appareils de lavage appartiennent tous au type encore assez primitif du lavoir à sluice sibérien, muni ou non d'un trommel ou d'une cuve de débourbage, suivant la nature des sables à laver. Ces appareils, dont les sluices sont relativement très courts, et où l'on n'a même pas recours à l'emploi du mercure pour retenir l'or fin, ne Tome XVIII, 1900.
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