Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
124
SUR LA CRISTALLOGRAPHIE DU FER
sable : ce sont là des marques d'origine qui permettent de reconstituer le mode vrai d'association en l'absence de formes extérieures. La terminaison des dendrites peut aussi jeter beaucoup de jour sur leur structure intime, alors même que cette structure est effacée. Il existe, d'une façon générale, deux modes de terminaison : ou bien les éléments deviennent de plus en plus petits en se rapprochant de l'extrémité libre ; ces éléments se fondent alors les uns dans les autres en formant une pointe aiguë, d'apparence parfois cristalline, qui est en réalité l'enveloppe des éléments décroissants. Ou bien la terminaison est un solide qui réalise la synthèse des imités constituantes et dont les faces sont respectivement parallèles aux différentes faces de ces unités. Dans les associations rectilignes du fer a ou du fer (3, les éléments constituants sont toujours des cubes parallèles : le solide terminal, quand le mode de terminaison est celui du second type, est lui-même un cube parallèle à tous les cubes élémentaires qui entrent dans la constitution do la colonie ; et il arrive très souvent que ce cube terminal, implanté obliquement au bout d'une baguette à section arrondie, reste le seul témoin du mode de formation de la baguette. La Pl. II réunit un certain nombre de types de ces dendrites plus ou moins simplifiées. Photogramme 9, 250 diam., éclairage vertical : baguette en partie droite et en partie courbe, annelée par endroits, tordue, avec arêtes tantôt vives et tantôt effacées. Petits cubes au voisinage; Photogramme 10, 250 diam., éclairage vertical : couverte de tube en porcelaine sur laquelle ont été déposées de petites baguettes courbes ultérieurement volatilisées par l'acide ehlorhydrique ; une de ces baguettes subsiste en partie à l'angle droit inférieur de la figure. Les autres
SDR LA CRISTALLOGRAPHIE DU FER
125
ont laissé par cémentation leurs traces sur la couverte ; Photogramme 11, 250 diam., éclairage vertical : baguettes droites ou courbes souvent terminées par un cube implanté obliquement sur l'axe ; Photogramme 12, 250 diam., éclairage vertical : baguette à faces planes et arêtes vives terminée par une pointe pyramidale ; Photogramme 13, 250 diam., éclairages vertical et obliques combinés : baguette à cannelures transversales; Photogramme 14, 250 diam., éclairages vertical et obliques combinés : fer filiforme portant la trace de figures en spirale. Enduits. — Le photogramme 8, Pl. II (250 diam., éclairage vertical), montre un passage de cristaux isolés à l'enduit continu ; les cristaux, dont quelques angles restent visibles, s'ajoutent les uns aux autres suivant une direction déterminée. Quand l'enduit est mince, on reconnaît souvent encore des cristaux nettement définis, cubes ou cubes pyramidés, englobés dans une pâte d'apparence non cristalline. Sur les enduits plus épais, la surface peut être divisée en grains par un réseau polygonal tout à fait pareil à celui que fait apparaître sur une coupe de fer fondu, par une attaque de quelques secondes, l'acide azotique à 20 p. 100. L'intérieur de ces polygones n'est pas toujours plan; assez souvent il montre tous les détails de la structure interne des grains polyédrisés (photogrammes 3 et 4, Pl. II, 400 diam., éclairage vertical). Et cette structure est identique à celle que des attaques suffisamment prolongées par l'acide nitrique étendu (Stead) ou par le chlorure double de cuivre et d'ammonium (Heyn) mettent en évidence dans la ferrite des aciers doux : chaque grain peut être considéré comme formé do petits cubes, parallèles dans un même grain et dont l'orientation varie