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SDR LA CRISTALLOGRAPHIE DU FER
SUR LA CRISTALLOGRAPHIE DD FER
de coupes préalablement polies : les deux méthodes sont' d'ailleurs pratiquement équivalentes. Recuit de surfaces polies. — Une plaquette d'acier à tôles quelconque, non analysée, a été recuite à 900° dans l'hydrogène pendant deux heures. La surface, préalablement polie, montre un double réseau dont l'un, moins net, est le réseau qui préexistait avant le chauffage et l'autre le réseau actuel (photogramme 6, Pl. V, 250 diam., éclairage vertical). De petites stries parallèles indiquent des macles naissantes dont les limites sont souvent indépendantes des réseaux. Ce résultat confirme celui que M. Saniter a obtenu avec le fer pur attaqué à la même température de 900° par le chlorure de calcium fondu; il n'était donc pas nécessaire d'attribuer, comme on l'a fait dans la première partie (janvier 1900, p. 145, ou p. 40 de l 'édition d'auteur), la production des macles au recuit préalable à haute température que M. Saniter avait fait subir à ses éprouvettes ; cette interprétation reste possible ; mais on voit que les macles commencent à apparaître dès 900°. Un autre échantillon d'acier extra-doux contenant: C
= 0,12 D ,
Si = 0,03,
S = 0,02b,
P = 0,010,
Mn = 0,31,
a été recuit pendant deux heures, au four Leclercq et Forquignon, dans un tube traversé par un courant lent d'hydrogène, à une température évaluée, d'après la couleur, à 1.150-1.200°. Une face polie d'avance a pris un aspect très analogue à celui de la plaquette à teneur en carbone variable, que nous avons décrite ci-dessus et qui avait été attaquée à 1.000° par l'acide chlorhydrique gazeux. Seulement les formes de la martensite y sont vagues ou absentes, et la structure cristalline y est, dans l'ensemble, plus achevée. Nous retrouvons les quatre réseaux déjà décrits : 1° Réseau A. — C'est le réseau correspondant à la
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structure initiale avant chauffage ; il est en certains points passablement conservé et suffisamment discernable sur les parties claires du photogramme 7, Pl. VI (150 diam., éclairage vertical). 2° Réseau B. — Fin, contourné, discontinu; on en trouve des lambeaux sur le photogramme (i, Pl. VI (127 diam., éclairage vertical), et nous le rapportons à un passage transitoire par la forme « martensite », d'après les résultats de l'étude qui en a été faite sur l'échantillon plus carburé où la martensite avait été conservée. 3° Réseau C. — Cristallin, décelé parles changements de coloration et d'orientation cristalline sur les photogrammes 5, 6, 7 et 8 de la Pl. VI. Les photogrammes 5 et 6 représentent le même point, vu respectivement en lumière oblique (photogramme 5) et en lumière verticale (photogramme 6); bien que, par suite d'une erreur, les grossissements soient de 100 diamètres pour le photogramme 5 et de 127 pour le photogramme 6 et que les centres ne coïncident pas exactement, il est facile de retrouver les parties communes. Les zones claires des reproductions paraissaient respectivement, à l'œil, jaunâtres en lumière verticale et bleuâtres enlumière oblique, tandis que les zones sombres semblaient brunes en lumière verticale et bleu foncé en lumière oblique par suite des dénivellations dues à la cristallisation. Cette cristallisation se traduit par de petits pointements et des stries diversement orientées d'un cristal à l'autre (photogramme 8, Pl. VI, l.OOOdiam., éclairage vertical), et les formes extérieures des cristaux, quand les développements contigus n'ont pas interféré, sont des alignements droits. On remarquera, sur les photogrammes 5 et 6 de la Pl. VI, un groupe de bandes respectivement parallèles aux trois cotés d'un triangle équilatéral et indiquant l'existence de deux individus maclés ; la forme du triangle équilatéral, qui est commune dans ces préparations, donne à croire