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auquel ils avaient attribué la formule Çr 3 FeC 2 . Nous sommes tentés de croire que ce composé est identique à celui que nous avons isolé nous-mêmes. Les résultats des deux analyses sont, en effet, très peu différents. La nôtre conduit exactement à la formule Fe 3 C,3Cr 3 C-, que nous adoptons de préférence, comme correspondant à la combinaison de deux carbures bien définis. Quelque temps après nos premières publications à ce sujet, M. Williams a obtenu au four électrique un carbure double appartenant à la même série ; car sa composition serait représentée par la formule 3Fe 3 C,2Cr 3 C2 (*), où entrent les deux mêmes carbures simples Fe 3 C et Cr 3 C\ Plus récemment, M. Williams a préparé au four électrique deux nouveaux carbures doubles appartenant encore à la même série : le carbure Fe 3 C,2Cr3 C2 et le carbure 2Fe 3 C,3Cr 3 C2 ("). Ce sont, à nos yeux, de nouvelles raisons pour attribuer au produit métallurgique la formule proposée ci-dessus Fe 3 C,3Cr3 C2 . 2° Les aciers chromés à faible teneur sont attaqués facilement par les acides même étendus et froids, lorsqu'ils sont très carbures, mais beaucoup plus lentement et plus difficilement, lorsqu'ils contiennent une faible proportion de carbone. D'autre part, si l'on fait l'attaque parle chlorure double de cuivre et de potassium, tout le chrome reste dans le résidu insoluble, lorsque l'on a affaire à des aciers très carburés; mais ceux qui renferment peu do carbone abandonnent facilement à la dissolution une partie du chrome contenu. Do là une difficulté très grande pour bien comparer les résidus laissés par les produits chromés à faible et à forte loueur en carbone. (*) Comptes Rendus, 3 octobre 1898. (**) Ces carbures, comme le précédent, figuraient à l'Exposition universelle (classe de l'Electrochimie).
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Nous avons cependant obtenu des résultats assez nets dans les conditions suivantes : Deux échantillons d'acier chromé contenant : l 'un
A l'autre B
Chrome
2,35 2,01
-
Carbone
2,00 0,57
-
ont été traités à froid par l'acide chlorhydrique très étendu (7 p. 100 de HC1) ; ils ont laissé des résidus, où l'analyse élémentaire a trouvé : A
Chrome Fer Carbone Silicium
B
0,1253 0,0931 soit p. 100 0,4006 0,3126 — .... 0,0470 0,0334 — .... 0,0012 0,0014 — ....
A
B
21,60 70,10 8,10 0,14
21,16 71,05 7,60 0,32
La composition du résidu A répond presque exactement à la formule Fe n Cr3 C ;', dont voici la composition centésimale : Chrome Fer Carbone
21,8 69,9 8,3
Cette formule peut encore s'écrire 3Fe 3 C,Cr3 C2 . La composition du résidu B diffère peu de cette formule et l'écart observé s'explique bien, en tenant compte de la présence du silicium, qui doit faire supposer celle d'un siliciure de fer dans les produits analysés ; si l'on calcule ce siliciure d'après la formule Fe 2 Si, il faut, pour 0,31 de silicium, retrancher 1,04 de fer. On retrouve alors très sensiblement les nombres mêmes de la formule calculée. 3° Un échantillon de ferromanganèse légèrement chromé, contenant p. 100 : 18 de manganèse et 0,97 de chrome, a été attaqué par le chlorure de^ cuivre et de potassium. 7 grammes de métal ont laissé 0gr ,2982 de résidu insoluble, dans lequel s'était concentrée la presque