Annales des Mines (1900, série 9, volume 18) [Image 153]

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CONSTITUTION CHIMIQUE DES FONTES ET DES ACIERS

nèse. Avec de pareilles teneurs, la dissolution par le chlorure cuivrique peut donner lieu à une perte très sensible de carbone, par suite de la formation d'hydrocarbures. La combustion directe de la poudre fine dans un courant d'oxygène fournit des résultats bien plus sûrs pour les ferromanganèses à teneur très élevée.

ACCIDENTS DANS

L 'EMPLOI

DES RECIPIENTS DE VAPEUR

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NOTE SUR DES ACCIDENTS SURVENUS DANS

L'EMPLOI DES RÉCIPIENTS DE VAPEUR Par M. MAURICE BELLOM, Ingénieur au Corps des Mines, Secrétaire de la Commission centrale des Machines à vapeur.

Une des innovations les plus importantes introduites par le décret du 30 avril 1880 dans la réglementation relative aux appareils à vapeur a consist à soumettre à la surveillance administrative les récipients de vapeur. Le décret du 25 janvier 1865 ne contenait aucune disposition visant ces appareils. La fréquence, durant les années qui précédèrent l'année 1880, des accidents de récipients appela l'attention sur les appareils destinés à l'élaboration des matières par la vapeur d'eau, c'est-àdire sur ceux qui sont dénommés, en Belgique, « récipients de fabrication ». D'autre part, l'apparition, vers la même époque, des locomotives sans foyer détermina 1 assimilation aux récipients précités des réservoirs contenant de l'eau emmagasinée à haute température en vue de la production de vapeur ou de chaleur. C'est ainsi que le décret de 1880 soumit à l'obligation de l'épreuve originaire et renouvelée des récipients de deux catégories : d'une part, ceux qui, aux termes de l'article 30 de ce décret, d'une capacité supérieure à 100 litres, servent à chauffer des matières à élaborer, et cela non à feu nu, mais par de la vapeur empruntée à un