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FONÇAGE PAR CONGELATION DU PUITS N°
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des terrains traversés. Dansées conditions, l'exploitation doit commencer dans la région méridionale comprise entre la frontière et la faille de l'Orne. Cette région représente un peu moins de la moitié de la concession; elle sera réduite par les nombreux piliers de protection qu'il faudra laisser sous l'Orne, le chemin de fer, les routes, les villages et sous les cités ouvrières, ainsi que le long de la frontière. Le tonnage à extraire journellement devra forcément être important pour deux raisons : 1° Il s'agit d'avoir un gros diviseur des frais d'épui sèment que l'on prévoit considérables ; 2° Il faut suffire à l'alimentation des hauts-fourneaux de Pont-à-Mousson, qui consomment journellement 750 tonnes de minerai environ, et, en outre, pourvoir à l'alimentation de nouveaux hauts-fourneaux que les circonstances pourront amener la Société de Pont-à-Mousson à créer, probablement à Auboué. En effet, si l'exploitation rencontre beaucoup d'eau, il faudra non seulement augmenter l'extraction pour répartir les frais d'exhaure sur un plus grand tonnage ; mais, en outre, avoir sur place des hauts-fourneaux, dont le gaz, remplaçant la houille, fournira gratuitement la force aux pompes d'épuisement. En raison de ces deux considérations principales, on s'est proposé de créer un siège d'extraction capable de fournir, par vingt-quatre heures, 2.000 tonnes de minerai. Comme on ne travaille que six jours par semaine, pour assurer une consommation de sept jours, le tonnage disponible par vingt-quatre heures serait donc :
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2.000 6 — ■ ■ = 1.700 tonnes environ, 7 —
correspondant à une production par vingt-quatre heures de 600 tonnes de fonte.
DE LA MINE DE FER D'AUBOUÉ
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Emplacement et profondeur du puits. En raison des difficultés que l'on prévoyait pour le fonçage d'un puits dans des terrains aussi aquifères, la Société de Pont-àMousson décida de ne faire d'abord qu'un seul puits pour l'exploitation delà région sud de la concession. Il est possible que, pour exploiter la région nord, il faille installer un deuxième siège d'extraction. Il se peut aussi que la traversée de la faille de l'Orne puisse se faire plus aisément qu'on ne le prévoit maintenant, et qu'alors on exploite cette région nord par le puits n° 1 . En tous cas, il était assez difficile de déterminer, à l'époque où on étudiait la mise en exploitation d'Auboué, quel serait le meilleur emplacement pour un second puits. Il valait donc mieux attendre que les travaux du fond aient donné des indications complétant celles de l'étude géologique de la concession. De plus, la création simultanée de deux puits, à plusieurs centaines de mètres l'un de l'autre, aurait entraîné une dépense double, tandis qu'en ajournant le fonçage du deuxième puits jusqu'à l'achèvement du premier, il sera possible de foncer le second à beaucoup moins de frais. L'emplacement du puits projeté devait répondre aux conditions suivantes. Au point de vue du roulage intérieur et de l'exhaure économiques, le puits devait être placé au point le plus bas de la couche ; il devait être à proximité du chemin de fer, à une altitude suffisante pour s'y raccorder facilement et permettre le chargement du minerai dans les wagons du chemin de fer sans exiger une hauteur exagérée pour les bâtiments. De plus, le terrain devait être assez solide pour que l'on puisse y établir les bâtiments d'un siège d'extraction. Le puits devait être assez rapproché de la rivière pour que la galerie d'écoulement des eaux d'épuisement n'ait pas une trop grande longueur.