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NOTE SUR LE BASSIN HOUILLER DE LA BOUBLE
NOTE SUR LE BASSIN HOUILLER DE LA BOUBLE
de l'exploitation; c'est précisément avec ce charbon de la Chaud qu'on avait fait jadis, à Saint-Éloy, des essais de carbonisation industrielle auxquels on a dû ensuite renoncer. On ne saurait douter, d'ailleurs, que le gîte reconnu à la Bouble, dans la région du puits Tollin, ne soit réellement le faisceau de Saint-Éloy, ainsi que le démontre la coupé moyenne ci-contre, établie sur les données des traçages, qui s'étendent aujourd'hui à trois niveaux différents (profondeurs respectives : 244, 280 et 300 mètres) avec un développement d'environ 200 mètres en largeur et 600 mètres en direction. C'est donc bien le faisceau de Saint-Éloy qui a été reconnu à la Bouble. Les différences légères signalées pour la nature du charbon sont corrélatives de la profondeur et de la présence du grisou. Tout porte à croire que, lorsque le faisceau sera retrouvé en aval de la faille Dehaynin, dans la partie comprise entre cette faille et le puits Tollin, il y donnera aussi une houille relativement peu oxygénée, très hydrocarburée et franchement grisouteuse, comme celle de la Bouble. Cette variation du faisceau de Saint-Eloy est conforme à la loi générale de la diminution des matières volatiles d'une couche en profondeur. On sait tout le parti tiré par M. Marcel Bertrand de cette loi, qu'il a formulée d'une façon précise en disant « que les courbes d'égale teneur ont la forme des courbes de niveau de la cuvette de dépôt (*) ». Les teneurs inégales des mines de Saint-Éloy et de la Bouble confirment ainsi l'hypothèse naturelle d'un seuil primitif au Nord de l'exploitation de Saint-Éloy. Par rapport à la longueur du bassin, le gîte de la Roche et de la Vernade serait donc un gîte de bordure, et la partie centrale de la cuvette primitive se trouverait beaucoup plus au Sud, (*) Annales des Mines. o e liv., 1900. p. 601.
COUl'E
DU
FAISCEAU
DE
SAINT-ÉLOY
AUX HOUILLERES
DE
LA
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BOUBLE.
Schistes du toit ^ Étage de schistes qui sont bitumineux à leur base, sur une (puissance { vingtaine de mètres au plus, et au-dessous desquels on maxima :50mètres). j trouve quelques traces de cannel coal.
Rocher blanc du toit (épaisseur : 0,40), plutôt jaune. Chai-bon (épaisseur : de 0 à 1 mètre) Couche du toit (puissance maxima: lOmètres).
Rocher blanc voisin au toit (épaisseur : de 0 m ,10 à l m ,00).
Grosse masse de charbon.
Entre-deux de 15 mètres d'épaisseur maxima, où les schistes dominent, mais avec un banc de grès assez net de 1 mètre Entre-deux (puissance maxima: 20 mètres).
d'épaisseur, Couche des Krancs-Maçons (puissance maxima : l m ,50). Schistes (0 à 2 mètres). Charbon (0 à 2 mètres). Schistes (0 à 1 mètre).
Grosse masse de charbon fO à 10 mètres). Couche du Centre (puissance j Rocher jaune voisin au mur ; épaisseur : 0 m ,15). maxima :2S mètres) Grosse masse de charbon (0 à 15 mètres)
Rocher blanc du mur (puissance : de 0 à 10 mètres). Couche du mur
Mur
] Mauvais charbon (puissance maxima, 2 mètres) Rochers blancs et gris à pâte moins savonneuse et plus gréseuse que celle des liens intercalés dans les couches.