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MACHINES A VAPEUR DES GROUPES ÉLECTROGÈNES
santés. Tel est le cas de la machine à triple expansion de la maison Ringhoffer de Prague. Les deux petits cylindres, qui remplacent le cylindre à haute pression, sont seuls munis d'une chemise ; les enveloppes ne reçoivent de vapeur vive que pour le réchauffage de la machine, et pendant la marche, elles sont parcourues par la vapeur d'échappement, qui doit travailler dans les cylindres à moyenne et à basse pression. On a ainsi l'avantage de refroidir les parois des cylindres à haute pression, ce qui améliore les frottements, et en même temps, on réchauffe la vapeur avant son arrivée dans le cylindre à moyenne pression, sans donner lieu à des condensations nuisibles, en raison de la haute température initiale de la vapeur. Tels sont les points importants qui caractérisent les machines à vapeur actuelles les plus perfectionnées : Détente successive de la vapeur dans deux, trois ou même quatre cylindres ; Emploi de plus en plus étendu de la vapeur surchauffée, entraînant comme conséquence la substitution des tiroirs cylindriques et des soupapes aux tiroirs plans et aux obturateurs genre Corliss, au moins pour les cylindres à haute pression ; Installation des enveloppes avec alimentation séparée dans les machines à vapeur saturée, et chauffage des receivers ; Suppression des enveloppes de vapeur dans les machines à vapeur surchauffée, ou conservation de ces enveloppes pour la mise en marche et le réchauffage de la vapeur utilisée dans les cylindres à basse pression. Ces machines se «distinguent, en outre, par le soin avec lequel toutes les dispositions de détail ont été étudiées et la construction soignée, en vue d'assurer un fonctionnement parfait et de réduire au minimum les résistances passives. Enfin on s'est efforcé, surtout dans
A L'EXPOSITION DE
1900
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les moteurs à allure rapide, d'équilibrer le plus possible les pièces mobiles, de manière à réduire au minimum les forces d'inertie. II DISPOSITIONS GÉNÉRALES DES MACHINES.
L'Exposition de 1900 présentait de nombreux types de machines verticales, aussi bien que de machines horizontales. Les premières ont un encombrement beaucoup plus réduit, mais exigent un bâtiment beaucoup plus élevé ; le choix que l'on fait entre ces deux genres de machines dépend surtout de l'emplacement dont on dispose.
FlG. 1.
La fig. 1 représente un type très courant de machine monocylindrique horizontale. Le cylindre repose, d'un côté, sur les fondations par un large patin, et, de l'autre, il est fixé à un bâti en baïonnette,' qui porte l'un des paliers de l'arbre moteur et qui repose lui-même sur le sol k ses deux extrémités. La glissière du pied de bielle a une forme cylindrique; elle est alésée avec le. cylindre