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NOTE SDR LA FLORE HOUILLÈRE DU CHANSI
fragments sur lesquels il est difficile de fonder des déterminations un peu sûres, et, de plus, une partie des figures, bien qu'exécutées en phototypie, sont trop peu nettes, même examinées à la loupe, pour servir de base à une discussion et à une appréciation raisonnées. Ces espèces, dont il me paraît utile de donner la liste complète, sont les suivantes: Sphenopteris tennis Schenk, Sphen. orientalis Abbado, Sphen. regularis Abbado, Sphen. alata Sternberg, Sphen. latifolia Brongniart, Sphen. àrtemisiœfôlia Sternberg, Sphen. deflexa Abbado, Sphenopteris sp. a, Sphenopteris sp. b, Sphenopteris sp. c, Sphenopteris sp. d, Sphenopteris sp. e ; Pecopteris recta Abbado (non Schmalhausen) ; Tœhiopteris multinervis Weiss, Tœn. tennis Abbado, Tœn. curvinercis Abbado; Asterotheca crassa Abbado; — Annularia; — Lepidodendron emarginatum Abbado, Lepidodendron sp. ; Lepidophloios laricinus Sternberg, Lepidophloios chinensis Abbado ; Lepidophyllum chinense Abbado ; Sigillaria Fogolliana Abbado, Sig. plana Abbado, Sig. polymorpha Abbado, Sig. oculus-felis Abbado, Sigillaria sp., feuilles de Sigillaires, Stigmaria ; Cordaites, Cordai spermum. Je ne dirai rien des Sphenopteris orientalis, Sphen. deflexa, Sphenopteris a, b, c, d, Tœniopteris curvinercis, Asterotheca crassa, constitués par des échantillons trop fragmentaires et représentés par des figures à peu près indéchiffrables. Le Sphenopteris tennis est bien, à ce qu'il semble, identique à l'espèce créée par Schenk sur des échantillons du Sud-Est du Chansi. Par contre les Sphen. alata et Sphen. latifolia, pour autant qu'on en peut juger d'après les figures, ne me paraissent guère susceptibles d'être rapportés aux espèces dont M. Abbado leur a donné le nom, et dont l'une n'a été observée jusqu'ici que dans la Nouvelle-Galles du Sud, tandis que l'autre.
NOTE SL'R LA FLORE HOUILLÈRE DU CHANSI
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fréquente dans le Westphalien, ne paraît pas dépasser le sommet de cet étage. Le Sphen. regularis, avec ses pinnules à lobes très aigus, me semble pouvoir être rapproché du Sphen. Picandeti Zeiller, de Commentry. L'espèce décrite comme Sphen. artemisiœfolia est certainement alliée, pour ne pas dire plus, à Y Eremopteris , Courtini Zeiller, de Commentry, dont je rapprocherais également le Psygmophy/luni angustilobum Schenk des couches de charbon du Tcheli (*), dans lequel je ne doute pas qu'il faille voir une Fougère, très voisine, pour le moins, de l'espèce que je viens de citer. Le Sphenopteris sp. e rappelle également une autre espèce de Commentry et de l'Autunois, le Sphen. Casteli Zeiller. Le Pecopteris recta Abbado [non Schmalhausen) semble bien, ainsi que l'auteur l'a remarqué lui-même, se rapprocher du Pecopteris dentata Brongniart, qui passe, comme on sait, sans modification sensible, du Westphalien dans le Stéphanien et jusque dans le Permien. Le Tœniopteris multinervis est nettement identique à l'espèce permienne créée par Weiss, et c'est là certainement le type le plus intéressant, au point de vue géologique, qu'ait reconnu M. Abbado. Son Tœn. tenuis, malheureusement trop fragmentaire, fait songer au Tœn. jejunata Gr. Eury, du Stéphanien et du Permien le plus inférieur, et il ne serait nullement impossible qu'il lui fut identique. Le verticille foliaire que M. Abbado a rapporté au genre Annularia, mais dont il est difficile d'affirmer que ce soit bien un Annularia plutôt qu'un Asterophyllités, ne fournit aucune indication utile. J'ai dit plus haut que le Lepidodendron sp. de la fig. 4, pl. II, pourrait bien être un échantillon décortiqué de Lepid. Gaudryi. Le Lepid. emarginatum Abbado est (*) China, vol. IV, p. 221 ; p. 222. fig. ' ; pl. XLUI, lig. 22-24.