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ETUDE
DU
FONCTIONNEMENT
ECONOMIQUE
machine à vapeur où les seules pertes seraient dues aux effets mécaniques devrait satisfaire aux conditions suivantes : 1° La détente et la compression étant adiabatiques, la ligne de détente sera constituée par une parallèle à l'axe OY, et la courbe de compression sera confondue avec le segment correspondant de la ligne S c ; 2° Toutes les fois que le poids entier de fluide évoluant se trouvera enfermé dans un même cylindre, la quantité de chaleur accusée par les aires ne devra être diminuée que de la quan- . tité correspondant au travail produit. Cette seconde condition détermine pour chaque cylindre la ligne de détente. Considérons, en effet, l'ensemble des trois diagrammes d'une telle machine et le diagramme de la machine parfaite correspondante. La quantité de chaleur fournie parla chaudière est mesurée par l'aire aABCc. La quantité de chaleur introduite dans le cycle à la fin de FIG. 18. l'admission dans le petit cylindre est mesurée par l'aire aA^a^y'i, le rectangle c^^\c doit être égal à la lacune ^BCcjx,. En effet, l'aire aA^b représente la quantité de chaleur nécessaire pour porter l'eau de la température aA du condenseur à la température b$ { du commencement de l'admission. D'autre part, d'après les propriétés du dia-
DES
MACHINES
A
VAPEUR
A
DÉTENTE
SUCCESSIVE
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gramme énoncées plus haut, l'aire if^xi représente la quantité de chaleur nécessaire pour réaliser la transformation PJ Y J , en supposant qu'on prenne au début le fluide à l'état d'eau à la température éjjj. L'aire aA<^^\ représente donc bien la quantité de chaleur à fournir pour réaliser la transformation considérée en prenant de l'eau à la température du condenseur. L'aire aABCc doit donc être égale à l'aire «A ^v,-/, et, par suite, le rectangle c^^; { c doit être égale à la lacune IjBCcjaj. Cette condition détermine la distance cy\ de la ligne vjo, à la ligne CD. La 1 acune jSjBCcjaj ne constitue donc pas une perte absolument complète. Les effets mécaniques correspondants assèchent la vapeur et permettent de récupérer le petit rectangle C,YI 5 I^I La fraction ainsi récupérée est mesurée approximativement par le rapport
0, étant
la chute de température pendant la détente, et T, la température absolue à la fin de l'admission. Le rapport en général très faible.
est M
Soit (3', le point correspondant à l'instant où le tiroir commence à ouvrir, a, le point correspondant à la pression maximum à l'extrémité de course (points B, et A, du diagramme ordinaire) ; la phase correspond au remplissage de l'espace mort; la perte correspondant à la phase aq-ft est due à l'étranglement des orifices d'admission. En prolongeant à gauche la ligne *.,<:„ on partage l'aire en deux parties, qui donnent une proportion approximative de l'influence des deux effets. Si l'on considère maintenant le moyen cylindre (fig. 18), on démontrerait de la même manière que la position de la ligne de détente y,S, doit être telle que l'aire cc.^^-f, interceptée entre le segment c2y? et l'axe OX soit égale à la somme des aires des lacunes existant en amont.