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ÉTODE DU
FONCTIONNEMENT ÉCONOMIQUE
III Applications diverses.
On trouvera à la fin de la note (pages 500 à 529) une série de diagrammes représentant quelques applications des méthodes précédentes faites sur des machines marines récentes, d'après les observations recueillies au cours des essais de recette. Nous y avons ajouté deux applications faites sur des machines d'atelier à quatre distributeurs. Les coefficients déduits des diagrammes sont résumés dans le tableau des pages 486 et 487 : L'examen de ces chiffres et l'aspect des diagrammes eux-mêmes montrent que les valeurs admises pour la consommation d'eau par cylindrée sont bien comparables entre elles. Les valeurs adoptées pour le Carnot étant déduites d'indications fournies par des compteurs d'eau peuvent servir, en quelque sorte, d'étalon. D'ailleurs les chiffres de vaporisation correspondants sont, en général, voisins du maximum probable et, d'autre part, si l'on diminuait la quantité d'eau entrant en jeu, on trouverait sur les cycles des rentrées de chaleur inexplicables. Nous sommes donc fondé à croire que les valeurs admises pour la consommation d'eau sont, d'une manière générale, très voisines de la réalité. Ne serait-ce que pour la détermination de cet élément très important, et dont la détermination directe est difficile à bord des navires, l'emploi du diagramme entropique est de nature à rendre les plus grands services par les éléments de comparaison qu'il fournit. Pour la machine d'atelier à triple expansion, la consommation d'eau indiquée est celle qui a été mesurée au cours des expériences de recette. Pour la machine à double détente, le chiffre est celui qu'indique le constructeur. Il est certainement un peu faible.
DES
MACHINES A
VAPEUR A DETENTE SUCCESSIVE
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Si l'on compare les consommations réelles aux consommations théoriques, on constate que, pour une même machine, ces deux éléments ne restent pas proportionnels ; les variations du rendement spécifique sont telles que les valeurs de K et k sont souvent inverses l'une de l'autre. Ce fait prouve toute l'importance de la considération du rendement spécifique. Il explique pourquoi certains avantages théoriques, tels que l'élévation de la pression initiale et l'élévation de la détente, n'ont pas toujours été justifiés parla pratique (*). La décomposition que nous avons faite des pertes de rendement va nous permettre d'analyser les causes de la variation du rendement spécifique et d'examiner les dispositions compatibles avec la pratique qui seraient de nature à élever autant que possible la valeur de ce coefficient. 1° Effets mécaniques. — En examinant le tableau des pertes de rendement, on est frappé de voir l'importance considérable des pertes dues aux effets mécaniques et tout particulièrement de la perte due à l'échappement au condenseur. Cette perte est causée par la détente incomplète dans le grand cylindre et par la perte de charge due aux orifices des tiroirs et aux tuyaux d'échappement. Son importance explique le fait signalé en particulier par M. Brosser que la consommation des machines marines n'a pas sensiblement diminué pour la marche à outrance, depuis l'époque des machines compound fonctionnant à 2 kK ,25. En effet, en même temps qu'on a élevé la pression
(*) Voir, en particulier, les remarques contenues dans une Note de M. l'ingénieur Brosser {Mémorial du Génie maritime, 2 e livraison 1891 p. 413 et suivantes).