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LA
SURCHAUFFE
DE
LA
VAPEUR
outre, le calcul que nous venons de faire repose sur une hypothèse qui n'est pas admissible, même théoriquement pour une machine parfaite, et il est plus exact de déterminer l'augmentation de rendement résultant du surchauffage, par la comparaison des diagrammes entropiques de la machine à vapeur saturée et de la machine à vapeur surchauffée {fig. 1). L'amélioration que l'on constate ainsi est beaucoup moindre que celle qui résultait du calcul ci-dessus.
T
F B C Jlllllll
LA
SURCHAUFFE
LA
VAPEUR
la machine à vapeur saturée est donnée par :
avec S = T — T
+ 606,5 — 0,695 (T
C
—
273).
Le diagramme de la machine à vapeur surchauffée est représenté par le polygone ABCFE, l'horizontale du point F correspondant à la température T' de la vapeur surchauffée. Nous désignerons par S', la surface du trapèze DEFC, et par S' celle du trapèze deFC. La chaleur spécifique de la vapeur à pression constante étant sensiblement constante et égale à 0,475, on a : S' = (T'
U;
DE
—
T) 0,475.
Soit A'I> l'augmentation de l'entropie, quand on passe de la température T à la température T' par la surchauffe ; on a :
•A ' 1) Ôjfoitwade S '
i-s'
S'
= S' — A4> . T„,
4
et comme : A* == 0,473 . L
S', = 0,475 (T — T — T
X L C
FIG.
1.
Le diagramme entropique de la machine à vapeur saturée supposée parfaite, c'est-à-dire à détente totale et sans espaces morts, est représenté par le trapèze curviligne ABCD; l'horizontale AD correspond à la température absolue Tc du condenseur et l'horizontale BC à la température absolue T de la vapeur saturée fournie par la chaudière. Si on désigne par S, la surface du trapèze ABCD (chaleur utilisée), et par S la surface du polygone aABCd (chaleur fournie par la source chaude), l'utilisation U de
Le rendement U' de la machine à vapeur surchauffée est donné par la relation : .
S, + S'.
0,475( T '-T-T«X
S
N
<
S + S'
—
LT:)
+
S
-t-
0,475 (T' - T)
La valeur de U, qui -représente l'utilisation de la machine parfaite, a été calculée pour différentes valeurs de la pression initiale (*). Pour une pression de 10 kilo(*) Voir L.-E.
BEKTIX.
Tome XX, 1901.
Machines marines, p. 25. 5