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LA SURCHAUFFE DE LA VAPEUR
Soient : D, D', Q", les surfaces des trois diagrammes ; S, la surface du piston P ; S', celle du piston P' ; N, le nombre de tours de la machine. On a pour les trois éléments de la puissance : N 60 X 'S N F
^B
=60X
' "
XS D
F "=6o3b( s + s '> D "La puissance indiquée totale IHP est donnée par : IHP = F + F' + F' =
LSD + SI)' +(S + S')D"].
Ce dernier type de machine présente les avantages suivants : 1° Le presse-étoupes unique se trouve dans le receiver, où la pression se maintient entre 1/2 et 1 kilogramme; sa tenue n'a aucune influence sur le vide. 2° La chaleur cédée pendant l'admission aux parois du petit cylindre est partiellement employée à réchauffer la vapeur du receiver. 3° Le cylindre à basse pression est réchauffé par la vapeur du receiver qui forme enveloppe. 4° Le piston du cylindre à haute pression est refroidi par la vapeur du receiver. Ces dispositions spéciales, qui facilitent beaucoup l'emploi de la vapeur à très haute température, et qui contribuent à le rendre économique, ne s'imposent pas nécessairement pour l'utilisation de la vapeur surchauffée. Les surchauffeurs système Schwœrer, en particulier, ont pu être appliqués sans inconvénient à des installations dans lesquelles les moteurs, munis de distribution système Corliss, avaient été construits pour fonctionner avec de
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la vapeur saturée. La seule précaution à prendre est d'employer exclusivement les huiles minérales au graissage des organes intérieurs. Dans ce cas, toutefois, la température de la vapeur ne dépasse pas 250° à 260°, et, pour une surchauffe plus importante, il est nécessaire de recourir à une distribution par tiroirs cylindriques, ou mieux par soupapes, de manière à éviter les frottements. On doit, en outre, substituer la fonte au bronze dans la confection des bagues et grains des presse-étoupes, et prendre les précautions nécessaires pour assurer un graissage continu de ces organes. Enfin, les anciennes garnitures en chanvre et en coton doivent faire place à des garnitures métalliques ou à base d'amiante. Il est clair qu'il n'est pas besoin d'enveloppes de vapeur pour le cylindre à haute pression, puisque l'on n'a plus à craindre les effets nuisibles des condensations sur les parois. Certains constructeurs les conservent néanmoins: nous citerons, en particulier, la maison Ringhoffer, de Prague. Dans les machines de cette firme, les enveloppes des petits cylindres ne reçoivent de vapeur vive que pour le réchauffage. Avant la mise en route et pendant la marche, elles sont parcourues par la vapeur d'échappement qui doit travailler dans les derniers cylindres. On a ainsi l'avantage de refroidir les parois des cylindres à haute pression, ce qui améliore les frottements, et, en même temps, on réchauffe la vapeur avant son arrivée dans le cylindre à moyenne pression, sans donner lieu à des condensations nuisibles, en raison de la haute température initiale de la vapeur. Dans les machines compound de la maison Storck frères et C i0 , d'Hengelo (Pays-Bas), ,qui sont dépourvues d'enveloppes, le receiver est muni de tubes en U dans lesquels on fait circuler une partie de la vapeur destinée au cylindre à haute pression. La vapeur d'admission est