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NOTE SUR CERTAINES CAUSES SPÉCIALES
Nous n'ignorons pas que les causes spéciales de fatigue de la partie supérieure des câbles ont dès longtemps été signalées, et qu'il est généralement reconnu qu'il es! nécessaire de faire travailler cette partie sous une tension moindre que la partie inférieure : dans son mémoire de 1884, que nous avons cité ci-dessus (p. 149), M. Ch. Vertongen signale. les deux causes suivantes : 1° Le coup de fouet qui se manifeste au démarrage; 2° L'enroulement du câble sur lui-même, de sorte que la partie la plus épaisse s'enroule sous le plus petit rayon. A ces causes il ajoute, dans son étude de 1901 que nous avons citée en même temps : 3° L'écrasement qui résulte également de l'enroulement du câble sur lui-même, écrasement dont l'effet est maximum à l'enlevage. Nous ne doutons pas que les deux derniers d'entre ces effets soient loin d'être négligeables; quant au premier, nous avons fait ressortir ci-dessus qu'un démarrage brusque ne nous parait de nature à affecter la partie haute du câble que si celui-ci n'a pas de mou, et nous croyons avoir montré que cet effet est notablement moins redoutable que celui d'un ralentissement brusque en fin de course. Nous sommes personnellement très tenté d'attribuer à ce dernier point une importance capitale, et nous pensons qu'il y aurait tout particulièrement lieu de chercher, lorsque l'on calcule les dimensions d'un câble, à tenir compte des effets destructeurs que les à -coups dans la conduite de la machine doivent produire spécialement sur sa partie supérieure. Sans doute il n'est guère facile de fixer a priori comment il faudrait faire intervenir numériquement dans ce calcul les différents éléments qui peuvent rendre ces effets plus ou moins redoutables, éléments qui nous paraissent être essentiellement ;
DE FATIGUE DES CABLES D EXTRACTION
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1" La vitesse de circulation avec laquelle croit très rapidement la force vive qu'on est amené à imprimer h La càgc et au câble, et à amortir ensuite ; 2° Le poids des cordées, qui est le deuxième des facteurs intervenant dans cette force vive ; 3° La puissance de la machine, qui met à la disposition du mécanicien des efforts d'autant plus grands que cette puissance est plus considérable, efforts dont l'emploi trop brusque est des plus redoutables pour le câble ; 4" L'importance des charges à descendre. Nous ferons d'ailleurs remarquer que, si les trois premiers éléments peuvent intervenir dans des puits de faible profondeur, ils interviennent surtout pour les puits profonds, car l'on est tout naturellement amené, pour leur conserver une extraction importante, soit à accélérer les cordées, soit à fortement les charger, soit, le plus souvent, à se servir de ces deux moyens à la fois. C'est une raison pour nous de penser que le point qui s'est trouvé mis en évidence par un accident survenu dans un puits d'une profondeur regardée encore aujourd'hui, en France du moins, comme un peu exceptionnelle, est destiné à s'imposer à l'attention des ingénieurs d'une façon d'autant plus sérieuse que l'extraction à grande profondeur se développera davantage. Nous ne saurions prétendre tirer d'une étude, qui n'a guère porté que sur un cas particulier, des données sur l'importance de chacun de ces éléments, et l'on peut même se demander si leur nombre et la façon dont ils interviennent sont de nature à permettre de poser des règles précises au sujet de la manière dont il faudra en tenir compte. Mais nous pensons que l'on pourrait tirer de l'expérience de précieux renseignements à ce sujet : si l'habitude se répandait de soumettre à des essais systématiques, portant sur différents points de leur longueur, les câbles mis hors de service, on disposerait assez rapi-