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NOTE
SUR LE
RÉGIME
DES
MOTEURS A
EXPLOSION
détonation soit cylindrique et de même diamètre que le cylindre. Soient \iX sa longueur et 2p son diamètre, qui est aussi celui du cylindre. Le fond de la chambre a la surface -p' égale à celle du piston. Les parois de la chambre ont pour surface 2itp (/.X et celles du cylindre 2 -pÀ. La surface totale rayonnante est : 2np2 -f 2r.pyX -f 2spÂ.
Pour une admission constante égale au volume du cylindre, on aura : xp 2X= C, C désignant une constante. Par suite : C
En substituant dans l'expression de la surface totale, on a :
expression qu'il faut rendre minhna. Pour trouver la valeur de p satisfaisant à cette exigence, nous écrirons que la différentielle de cette expression est nulle. On trouve :
mais comme : — = A -G 2
on a la relation : 2p = X (1 + ii).
Comme <J. est égal au rapport des volumes de la chambre de détonation et du cylindre, nous l'appellerons l'indice de compression et nous pouvons dire que, dans un cglindre moteur à régime d'explosion, la surface rayou-
NOTE
SUE
LE
REGIME DES MOTEURS
A
EXPLOSION
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nante sera minima quand le rapport du diamètre à la course sera égal à l'indice de compression augmenté d'une unité. Il va sans dire que, dans le cas d'une chambre déforme irrégulière, cet énoncé devient défectueux. Forme des courbes du diagramme. — Les causes perturbatrices sont nombreuses, et il est difficile de les mesurer ou même de les évaluer. On a cherché à relever directement des diagrammes au moyen d'appareils enregistreurs; mais, avec des machines faisant 1.200 tours par minute, c'est-à-dire 40 oscillations à la seconde, on peut se demander quelle est la valeur des tracés obtenus, et nous croyons qu'il faut des instruments bien sensibles pour obtenir des résultats satisfaisants. Nous ne nions pas, de parti pris, la valeur des diagrammes relevés, nous les croyons seulement très difficiles à obtenir exacts, et nous recommandons de ne se fier qu'à ceux dont l'exactitude pourra être reconnue. Si l'on cherche simplement ii remplacer la courbe — Const . par une courbe simple PV K = Const . danslaquelleK est un coefficient convenablement choisi, on représentera très suffisamment le phénomène, sauf les perturbations dues ;i des déflagrations trop lentes. La succession des phases déterminant un èchaufFement 'les parois par suite de cession de chaleur de la part des s'a/, on peut admettre en principe ceci : 1" Durant l'explosion et la détente, les gaz cèdent de '«chaleur (jusqu'à une détente limite) ; • 2° Durant l'admission et la compression, les gaz se réchauffent aux dépens des parois. Dans le premier calcul, la courbe vraie doit rester audessous de la courbe adiabatique, tandis que. dans le tracé décompression, elle doit la dominer. Suivant le mode de combinaison du mélange, suivant la Tome XX, 1901.
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