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ÉTUDE
GÉOLOGIQUE ET
.MINIÈRE
« Cette faune présente des analogies bien nettes avec le Permien de Djoulfa et avec les calcaires à Produo tus de l'Inde. Il faut en rapprocher également le Permien de Louang-Prabang, où M. Counillon (Complus Rendus, 28 décembre 1896) a signalé également des. couches à Spiriferina et ii Productus épineux ; la première de ces formes parait être le Sp. cristata, et la seconde est voisine du /V. Abichi AVaagen. Ajoutons que, sur ce dernier point, une couche de houille de 1 mètre est signalée dans le voisinage(*), « 3° Permien moyen. — Marbre blanc et marbre jaune « clair de Lou-Nan (Yun-Nan). « Athyris (Spirigerella) grandis Dav. (in Waagen); « A t h g ris cf. média; « Uncinel/a indica; « Fusulina japonica; « Schwagerina craticulifera ; « Schwagerina Verbeecki. « Ce niveau, bien caractérisé par l'abondance des « Schwagerina et des Fusulina. parait avoir une très « grande extension; il a été signalé sur la côte Ouest de <( Sumatra par Yerbeeck, et au Nord par Schvcager (in « Richthofen) et par Lorenthoy (in Loczy), dans plusieurs « localités de la Chine, Yun-Nan occidental, province du « Hou-Pe et du Kiang-Sou, Nan-King, et jusqu'au « Japon. Par sa l'aune de Brachiopodes, ce niveau se « rattache, d'autre part, aux calcaires à Productus de « l'Inde et au Permien de Djoulfa. » Il faut rattacher aux mêmes horizons les couches de houille exploitées près Se-Mao, qui ont été signalées, pour la première fois par la Mission Doudart de Lagrée. Le passage de la formation calcaire permienne depuis<< « « « « « « « «
(*) Le schiste de Ngan-Tchouang-Po surmonte immédiatement une couche de houille.
DES
PROVINCES
CHINOISES
VOISINES
DU TONKIN
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le Laos jusqu'à l'embouchure du Fleuve Bleu explique l'étendue des régions houillères que j'ai signalées dès les débuts de mon voyage (*). Le système permien n'a pas encore été distingué au Tonkin. Il peut exister dans les parties supérieures des massifs calcaires, ou avoir disparu par démantèlement. J'estime cependant que la formation calcaire permienne, avec horizons houillers intercalés, n'a jamais eu au SudEst du Yun-Nan et du Kouei-Tcheou le développement qu'elle possède dans ces provinces. Il est, en effet , constaté que, sur la côte du Tonkin, le trias inférieur elle rhétien reposent avec un faciès littoral et en stratifications discordantes sur le calcaire carboniférien supérieur. Les •couches gypsifères et salifères du Permien supérieur manquent certainement dans cette région entre le Trias inférieur et les horizons carbonifériens du calcaire à Productus. 4° Permien supérieur. — Cet étage, où je n'ai rencontré (pie des débris de Polypiers, prolonge jusqu'au Laos le bassin salifère du Se-Tehouan(**). Le terme inférieur apparaît notamment dans les ravins des affluents les plus élevés du Fleuve Rouge. Il se compose de couches épaisses et régulières d'argile compacte, vertes ou noires dans les parties profondes, pénétrées de filonnets gypseux. Les régions altérées prennent souvent une coloration lie de vin caractéristique. (*) Les indications rapportées dans le même sens par la Mission Doudart de Lagrée, concordant mal avec le classement dévonien des calcaires, avaient paru contestables. Elles se trouvaient infirmées par 'es renseignements de la Mission lyonnaise. Celle-ci a considéré les gisements houillers comme subdivisés en petits bassins isolés, présumés carbonifériens [Compte Rendu, par M. Brenier; — début du Rapport sur les Mines et la Métallurgie, par M. Duclos). D'autres renseignements rapportés par M. D'uclos, et qui m'ont été obligeamment remis, sont, au contraire, des plus intéressants, et seront visés dans la suite du présent mémoire. (**) Rien ne justifie l'âge cambrien.qui lui a parfois été attribué.