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ÉTUDE GÉOLOGIQUE ET MINIÈRE
sier. Le grès amphibolique complètement peroxydé, et transformé en masse fibreuse rouge, apparaît au mur à peu de distance. La pegmatite à tourmaline de Pho-Moï, qui forme des écueils dans le lit du fleuve, apparaît encore au voisinage de la couche, au premier col de la route entre Lao-Kay et la descente sur le Nam-Thy. En continuant à suivre la route de Ke-Chau au-delà du pointement de pegmatite, on voit les couches replonger vers l'Est. La veine charbonneuse, présentant avec le premier affleurement une identité de caractère qui a été constatée par une seconde fouille, apparaît de nouveau à 1.500 mètres de Lao-Kay, et s'enfonce sous une colline boisée d'environ 300 mètres de hauteur (*). Le 26 janvier, nous avons parcouru avec M. le capitaine, Paintel les chantiers les plus éloignés de la roule du Nam-Thy et exploré les environs de Ke-Chau. Toute la région est formée du même terrain feidspathisé. La succession régulière du gneiss granitoïde, du grés amphibolique oxydé, et d'une couche charbonneuse très voisine de ce grès, s'observe de la manière la plus nette dans le talus Sud de la nouvelle route, à quelques centaines de mètres du poste de Ban-Phiec. La couche schisteuse ne possède plus qu'une épaisseur de 0 m ,40. A l'Est de Ke-Chau, apparaissent des collines qui s'élèvent jusqu'à l'altitude de 700 à 1.000 mètres. Elles sont formées par le calcaire d'Along, régulièrement superposé au terrain feidspathisé, visible lui-même SUT (*) Un troisième affleurement de la même couche a été également exploré par une petite fouille sur la rive droite du Fleuve Rouge, audessous de l'hôpital de Koc-Leou, à quelques mètres au-dessus du niveau des plus hautes eaux. Prolongée vers le Nord, la direction de cet affleurement rencontre la rive chinoise du Nam-Thy, un peu en amont du pont de Lao-Kay, à Ho-Kéou. Un quatrième affleurement existe en cet endroit et s'enfonce sous les monticules qui portent le Vice-Consulat de France. Une nappe de diabase apparaît dans le lit du Fleuve Rouge, au-dessous de l'horizon houiller, un peu en amont de Lao-Kay.
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DES PROVINCES CHINOISES VOISINES DU TONKIN
une épaisseur d'environ 300 mètres. En avant (h; cette barrière, le même calcaire apparaît encore sur le plateau de Bam-Lao, en trois pitons conkques dont la base est située à la même cote (400 mètres). Ils sont isolés les uns des autres à la surface du terrain feidspathisé. 2° Au Sud-Ouest de Lao-Kay. — Le 24 janvier, nous avons suivi la nouvelle route de Cam-Duong jusqu'à Coc-Ta, situé à 8 kilomètres au Sud de Koc-Leou. Le terrain paraît appartenir tout entier à une formation tertiaire locale semblable à celle de Yen-Bay. A Lang-Hang, point situé à 6 kilomètres en amont de Lao-Kay, M. Dupont, représentant de la Compagnie des Messageries Fluviales, nous a fait visiter, le 22 janvier, an-gisement qu'il avait depuis longtemps reconnu sur les bords du fleuve. On y rencontre des veinules d'un charbon brillant au milieu d'une formation torrentielle de sables, argiles et poudingues, qui doit être rapportée à l'horizon tertiaire . L'échantillon de houille que nous avons prélevé contient 35 p. 100 de matières volatiles et 4 p. 100 de cendres ferreuses. 3° Au Nord-Ouest de Lao-Kay. — Nous avons commencé, le 1 er février, l'étude delà rive droite du Fleuve Rouge, entre Lao-Kay et Long-Po. Sans cesser de rencontrer tantôt le terrain feidspathisé, tantôt le grès amphibolique, nous sommes arrivés au poste de Ba-Xhat, bâti sur un mamelon, à 80 mètres au-dessus du fleuve: M. le capitaine landart nous y a remis un échantillon d'une roche qu'il avait souvent trouvée aux environs. C'est un très beau binerai de fer magnétique (*). (*) 11 a été, d'après nos indications, l'objet d'une déclaration de périmètre réservé, présentée par M. llélard, qui était adjoint à la Mission détudes des chemins de fer. Tome XX, 1901.
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