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REVUE DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES
la divisent en gouttelettes et la mettent en contact avec l'air. En entourant l'appareil d'une hotte rectangulaire tronconique assez élevée, on se débarrasse des buées
gênantes, qui sont rejetées par une cheminée à une assez grande -hauteur, et, de plus, on crée un tirage qui fait circuler l'air.
EN L'AN
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Dans certaines installations, un ventilateur (*) active la circulation de l'air. ' Les condenseurs vaporisateurs paraissent assez répandus, notamment en Angleterre, lorsque l'eau est rare et lorsqu'on ne dispose pas d'espace suffisant pour les appareils refroidisseurs d'eau de condensation. Ils consistent en faisceaux de tubes, dans lesquels pénètre la vapeur, et qui sont arrosés d'eau à l'extérieur; cette eau s'évapore avec ou sans le concours d'un ventilateur. Pour augmenter la surface, on fait parfois usage de tubes ondulés ou tordus. L'eau est guidée sur la surface extérieure par une hélice ou un treillis en fil de fer ou grâce à diverses dispositions. Ces appareils ont été décrits dans la Revue de Mécanique (1899, 1 er sem., p. 524), d'après une communication de M. Oldham à Y Institution of Mechanical Engineers de Londres. La dépense totale d'eau n'est guère que les 7 dixièmes de ce qu'elle serait sans la condensation. Par exemple, un condenseur Ledward, installé à Londres (usine électrique de Kensington) pour condenser 9.000 kilogrammes de vapeur à l'heure, se compose de tubes longs de l m ,50 avec un diamètre de 125 mm à l'intérieur. Le vide est de 580 à 680 mm de mercure. Un condenseur Fraser, installé à Londres pour le chemin de fer électrique de Waterloo, se compose de tubes longs de 5 m ,45, avec diamètre de 75 mm, arrosés d'eau et recevant l'air de ventilateurs. Un condenseur Thiesen, pouvant condenser par heure 6 mètres cubes d'eau, occupe, d'après le constructeur, 9,3 mètres carrés, sur une hauteur de 4 m ,20, emploie 10 mètres cubes d'eau de circulation par heure et absorbe une puissance de 10 chevaux. (*)Voir notamment Revue de Mécanique, 1897, p, 813, et 1899, 1" sem., p. 225. Tome I, 1902.
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