Annales des Mines (1902, série 10, volume 1) [Image 71]

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Calcaires jaunâtres rougeâtres, plus ou moins coquilliers Calcaire marneux .• Minerai rouge pauvre (Fer, 24 — Chaux, 20 — Silice, 16) Marnes avec rognons calcaires Banc calcaire coquillier à éléments grossiers (toit bien net de la couche grise) Couche grise (Fer, 42 — Chaux, 9 —

Silicë,

3 m ,35 5 ,75 1 ,55 7 ,15

0 ,32

5 ,68

5)

Calcaire marneux et marnes Couche de minerai brunâtre pauvre ... Marnes verdâtres gréseuses, avec pyrites à la base

8 ,65 0 ,40

...

40 m ,85

TOTAL

8 ,00

mais elle reste en dessous de 1 /6 et descend fréquemment jusqu'au 1/10 dans les mines souterraines. Composition des minerais. — Nous reviendrons, au chapitre vu, sur la constitution physique et chimique des minerais. Bornons-nous, pour le moment, à citer la composition moyenne que les maîtres de forges recherchent le plus : Peroyde de fer Protoxyde de fer Chaux Alumine Acide phosphoriquo . . Corps divers. Perte au feu

47 12 9 6 6 2 1 17

TOTAL. . . .

100

§ 8. — ÉPAISSEUR DE LA FORMATION FERRUGINEUSE.

Dans son complet développement, elle oscille entre 25 et 50 mètres. Sur les bords du gisement, elle diminue graduellement jusqu'à zéro. Au contraire, dans certaines parties, notamment dans la région de Sancy, en France, et de Ludelange, en Allemagne, elle atteint plus de 50 mètres. Ces épaisseurs extrêmes ne sont pas toujours un indice de richesse, les sédiments pauvres pouvant y jouer un rôle prédominant. Dans le bassin de Nancy, l'épaisseur totale de la formation n'est jamais supérieure à 10 mètres; celle des marnes micacées qui la surmontent n'excède pas 5 mètres. Il y a donc un amincissement très sensible des étages dans le sud du gisement. Comme le montrent les divers exemples cités plus haut, les minerais exploitables figurent pour une proportion très variable dans la formation. Cette proportion atteint 1/2 dans les minières exploitées à ciel ouvert;

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DE LA LORRAINE

LE GISEMENT DE MINERAI DE FER OOLtTHIQUE

i j

fer métallique = 42

Des échantillons choisis contiennent quelquefois beaucoup plus de fer, jusqu'à 60 p. 100; mais ils ne représentent pas la teneur pratique des couches, qui reste • comprise généralement entre 30 et 40 p. 100. § 9.

— APERÇU PALÉONTOLOGIQUE.

Avant de décrire les failles qui servent de base à la théorie de la répartition des minerais, il convient de s'appesantir un peu plus que nous ne l'avons fait jusqu'ici sur les formations géologiques qu'on rencontre dans la région et de dire un mot des données paléontologiques qui servent à les reconnaître. Toarcien supérieur. — Le soubassement du gîte est formé, comme nous l'avons dit plus haut, par les marnes à ovoïdes calcaires du toarcien supérieur, qui ont pour fossile caractéristique : Grammoceras fallaciosum. Au-