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RECHERCHES SDR LES ACIERS AD NICKEL
A HAUTES TENEURS
courbes des points de transformation à réchauffement des aciers au nickel, ou leurs prolongements, se coupent, sur le diagramme, vers 38 p. 100 de nickel à une température d'environ 280°. On voit que, sans l'intervention du phénomène de l'hystérèse, il n'existerait pas d'aciers au nickel non magnétiques à basse température. L'hystérèse pouvant être fortement atténuée et presque complètement détruite à l'aide du recuit, de la trempe ou de l'écrouissage, il est possible de produire la transformation irréversible dans les aciers à teneurs en nickel très élevées, en combinant ces traitements avec des refroidissements à très basse température. C'est ainsi que nous avons réussi à transformer un acier à 31,04 p. 100 de nickel notablement carburé et manganésé. Cette constatation vient à l'appui de notre hypothèse du prolongement des courbes des diagrammes de la fig. 7. Le recuit, la trempe et l'écrouissage peuvent non seulement relever le point de transformation au refroidissement, mais encore l'amener au-dessus de la position qu'occupait le point de transformation à réchauffement avant que l'acier ait subi ces traitements ; le point de transformation à réchauffement est lui-même notablement relevé", on voit que, aux teneurs supérienres à 21p. 100 de nickel, il se produit sous l'influence de ces traitements, outre la suppression du retard, un relèvement des deux points de transformation.
vantage sur ceux du troisième groupe, et très fortement sur ceux du quatrième groupe. Nous avons aussi fait constater que les aciers qui ont subi complètement la transformation irréversible, premier et deuxième groupe, s'écrouissent peu, que ceux du troisième quil'ont subie incomplètement s'écrouissent notablement, et que ceux du quatrième groupe, qui ne l'ont pas subie du tout, s'écrouissent considérablement. La même distinction doit être faite au sujet de l'action de la trempe et de l'écrouissage sur la position des points de transformation. Les aciers du premier et du deuxième groupe trempent et s'écrouissent peu, c'est pourquoi leurs points de transformation s'éloignent peu de leurs positions primitives sous l'action de la trempe et de l'écrouissage. Les aciers du troisième groupe, qui ne subissent que faiblement l'action de la trempe et de l'écrouissage au point de vue mécanique, ne subissent aussi que faiblement leur action au point de vue du rapprochement des points de transformation, tandis que les aciers du quatrième groupe, qui trempent et s'écrouissent fortement, subissent fortement l'action de ces deux traitements, d'oti le rapprochement considérable des deux points de transformation qui est constaté. En résumé, l'hystérèse résiste à l'action de la trempe et de l'écrouissage, tant que l'augmentation de la teneur en nickel n'a pour effet que de produire de la dureté. Elle cesse de résister à leur action dès que l'augmentation de la teneur en nickel commence à atténuer la dureté, c'est-à-dire dès que la transformation irréversible cesse d'être complète. La concordance est ainsi parfaite entre les divers procédés qui mettent en évidence l'influence de la transformation allotropique irréversible, ou mieux de la transformation allotropique à grande hystërèse, sur les diverses propriétés physiques et mécaniques des aciers au nickel. (La suite à la prochaine livraison. )
Distinctions entre les aciers au nickel de diverses teneurs résultant des effets de la trempe et de l'écrouissage. — Nous avons déj à fait constater que les aciers au nickel se comportent très différemment au recuit et à la trempe, suivant qu'ils appartiennent à l'un ou l'autre des quatre groupes que nous avons constitués d'après les variations des propriétés mécaniques. Les aciers des deux premiers groupes sont en particulier peu sensibles à la trempe, qui agit da-