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ÉTUDE GÉOLOGIQUE DES GITKS MINÉRAUX DE LA NORMANDIE
aspects que l'on constate actuellement aux trois points considérés et que résume la fig. 19 (extraits de la carte géologique au 1/80.000, feuille de Falaise).
FIG. 20.
Si donc on tient compte de ce fait que les érosions se sont produites (et se produisent encore) suivant des directions éminemment variables d'un point à un autre, on pourra expliquer ainsi un aspect géologique quelconque ; par exemple, la ligne d'érosion KLMN nous donnera, exactement l'aspect de Saint-Rémy (fig. 20), qui serait
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l'aspect des plis, leur allure, changent tout le long de leur direction et, d'autre part, les érosions se produisent, selon les points, suivant des zones différentes, si bien qu'on pourra toujours, en un point déterminé, reconstituer pour le ou les plis une forme telle que, soumise à une érosion déterminée, elle ait laissé comme résultat une succession connue et constatée de terrains. Ainsi s'expliqueraient aisément une grande partie des aspects actuellement constatés en Normandie sans qu'il soit besoin d'avoir recours aux multiples failles directes, dont l'emploi est si commode qu'on peut craindre d'être tenté de les faire trop facilement et trop souvent intervenir : les phénomènes naturels, en dehors de certains cataclysmes, ont généralement, au contraire, une certaine continuité. Je ne dis pas — notons-le bien — que la théorie que je présente puisse et doive tout expliquer. Je suis d'autant moins exclusif à cet égard que c'est justement à l'emploi quasi exclusif des failles directes que je- crois devoir faire quelques objections. En somme, je veux dire seulement qu'en dehors des failles directes (il y en a bien certainement, et quelquesunes sont évidentes) d'autres causes peuvent, expliquer les aspects géologiques actuels.
FIG .
Si.
d'ailleurs expliqué de même par l'hypothèse d'une érosion horizontale s'exerçant sur un pli ayant en cette région le profil de la fig. 21. _ Les choses ont-elles pu se passer ainsi dans la réalité des faits ? Je n'hésite pas à le penser, car, d'une part,.
Quelle idée peut-on se faire maintenant de la formation des bassins siluriens normands ? On sait d'abord qu'au-dessus îles roches primitives et du cambrien déjà plissés sont venus se déposer les assises siluriennes proprement dites, de sorte qu'il n'est pas surprenant de voir les grès à Bilobites reposer en discordance soit sur les schistes verts et pourprés (ce qui est