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ESSAI
SUR
UN
GRISOUMÈTRE
ÉLECTRIQUE
magnétique autour de la bille; on affirme que ce champ ne diminue pas de 1 p. 100 en 5 ans. Ce même champ diminue de moins de 0,0009 pour une élévation de température de 1°C. (*), et, comme la résistance du cadre en cuivre pur varie de 0,004 par degré, la correction à apporter de ces deux chefs aux lectures du galvanomètre, employé comme voltmètre, est de 0,0049 ou environ 0,005 par degré en plus ou en moins de 15°; cette correction se réduit à 0,003 lorsque, comme dans notre grisoumètre, le circuit du galvanomètre est composé pour moitié du cuivre du cadre, pour moitié d'un métal à très faible coefficient de température (platine au rouge blanc). La résistance du shunt 0,005999 a été choisie telle que, lorsque le courant convenable, 4"" 1 ',40, est fourni au pont et que les extrémités du shunt sont mises par le commutateur en relation avec le galvanomètre, la déviation lue soit de 40 divisions environ. Si la déviation était un peu différente, on amènerait le courant à l'intensité voulue à l'aide du rhéostat. Le commutateur a été établi avec le plus grand soin. Trois paires de plots, rangés circulairement, sont en relation, les deux premiers avec les bornes du galvanomètre, les deux autres avec les bornes du shunt, les deux derniers avec les extrémités de la diagonale du pont. Deux touches isolées, qu'on peut déplacer dans un sens ou dans l'autre à l'aide d'un bouton molleté, frottent sur ces plots en reliant le galvanomètre soit au shunt pour le réglage, soit au pont pour les mesures. Les touches, qui peuvent librement tourner autour de deux axes rectangulaires, sont pressées contre les plots par un ressort à boudin. L'interrupteur, à deux plots seulement, est établi sur les mêmes principes. Le rhéostat se compose de deux fils parallèles de cons(*) C.
LIMB.
Journal de Physique, février 1896, p. iiG.
ESSAI
SUR
UN
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ÉLECTRIQUE
tantan, de 0ohm ,17 environ de résistance; un curseur, à serrage progressif, réunit les deux fils en un point variable à volonté et supprime tout ou partie de la résistance du rhéostat. Signalons enfin, près du galvanomètre, éclairant son échelle, une petite lampe à incandescence de 4 volts à filament de platine ; cette lampe s'allume du même coup que l'appareil fonctionne ; elle permet à l'observateur, dont la main gauche maintient l'instrument et dont la main droite manoeuvre l'interrupteur, de faire commodément son observation. Sur le dessus de la boite galvanométrique est fixé le pont proprement dit. Quatre barres de cuivre de 0 m ,01 •de largeur, 0 m ,003 d'épaisseur, munies à leurs extrémités de bornes de 0 m ,01 de diamètre, vissées et brasées sur elles, sont fixées, à l'aide d'écrous et de contre-écrous, sur la face supérieure de la boîte ; c'est entre ces .hornes prises deux à deux que sont montés les fils de platine de 18 millimètres de longueur, de 12,5/100 millimètres de diamètre. Deux fils opposés sont couverts par ■des chapeaux en toile métallique ; les deux autres sont ■coiffés par des cloches étanches. Par-dessus le tout .sont montés deux écrans cylindriques fenètrés pouvant tourner l'un dans l'autre ; en faisant tourner l'écran extérieur de manière h mettre les fenêtres des deux écrans en regard, on permet à l'air de la mine de pénétrer dans l'appareil ; en les tournant en sens contraire, on protège, au moment do la "mesure, les fils contre tout courant d'air. Les fils eux-mêmes sont préparés comme suit : on plie une bande de deux épaisseurs de feuille de gutta et, le long du pli, on marque au compas une longueur de 18 millimètres, qui est ensuite découpée au ciseau aussi exactement que possible. Un fil de platine de 12,5 100 millimètres de diaTorac II. 190-2.
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