Annales des Mines (1902, série 10, volume 2) [Image 47]

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EXPÉRIENCES ET THÉORIE SDR LE TCBE DE PITOT

que le nombre de tours normal est de 21 , 1 . Le déficit se trouve ainsi être de 0,95 p. 100, 4,25 p. 100, 8 p. 100 et enfin 9 p. 100. Dès que la vitesse d'avancement du moulinet dépasse de plus de 0 m ,50 la vitesse critique, on ne constate plus cette diminution dans le nombre des tours. Ces différentes observations de M. le D 1' Schmidt montrent bien définitivement que l'irrégularité sur laquelle l'attention est appelée depuis quelques années dans le tarage des moulinets est liée à la vitesse de propagation de l'onde produite par l'instrument lui-même et surtout par les pièces qui le supportent. La barre de fixation ainsi que la dimension du moulinet jouent donc un rôle important dans la détermination de la vitesse. La conclusion qui se dégage maintenant des expériences que je viens de résumer est qu'il faut n'emploj'er que de petits moulinets que l'on fixera, pour les tarages, à l'extrémité de tiges du plus petit diamètre possible, et, ainsi que le conseille M. Epper, on se trouvera bien de donner à la section de la tige, de même qu'aux autres pièces qui constituent la cage du moulinet, une forme triangulaire. D'autre part, il convient, comme je l'ai déjà signalé, d'amincir en biseau le bord des ailes des moulinets, tout en réduisant l'épaisseur de ces ailes à ce qui est strictement nécessaire pour qu'elles ne se déforment pas. Paris, janvier 1902.

NOTE siai DES

DISPOSITIFS DE SÉCURITÉ A APPLIQUER AUX

RÉCIPIENTS DE VAPEUR A COUVERCLE AMOVIBLE Par M. MAURICE BELLOM, Ingénieur au Corps des Mines, Secrétaire de la Commission centrale des machines à vapeur.

La sécurité de l'emploi des récipients de vapeur à couvercle amovible, improprement appelés autoclaves, exige des précautions spéciales : ils doivent notamment offrir une construction parfaite quant à la forme de leurs fonds et de leurs couvercles, être garantis efficacement par des soupapes de sûreté contre tout risque d'excès de pression ; leurs couvercles doivent être disposés de manière que l'action des boulons de fixation n'impose pas à ces couvercles, et en particulier à leurs couronnes de raidissement périphérique, des efforts de flexion exagérés; les boulons, assez nombreux pour que l'on ne soit en aucun cas à la merci de la rupture de l'un d'eux, doivent être d'une section assez forte et d'une matière assez soignée pour ne pas être fatigués et fissurés par les efforts de serrage ; le mode de serrage des écrous doit être tel que ces efforts ne risquent pas d'être excessifs ; il faut, en outre, prendre des dispositions judicieuses pour que ces mêmes boulons ne puissent échapper en se déversant vers l'extérieur. Sur divers de ces points et notamment sur le dernier,