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RKVDE DE
LA
CONSTRUCTION
DES
L'air comprimé en réservoirs, à des pressions voisines de 100 kilogrammes par centimètre carré, est quelquefois employé pour la traction sur les tramways, notamment à Paris, et pour la propulsion des torpilles. Chaudières sans foyer. — La chaudière sans foyer continue à servir pour la traction sur quelques tramways ; on en cite aussi l'application pour le louage dans un tunnel. Mais l'application du système ne paraît pas s'étendre. Un calcul simple permet de déterminer la quantité de vapeur que peut fournir une chaudière sans foyer (*). Transmission hydraulique. — La transmission hydraulique a reçu et reçoit encore d'importantes applications, surtout pour les engins de levage et de manutention, à marche intermittente. Elle est aussi employée, avec (1899), p. 43 ; — les Installations d'appareils à air comprimé dans l'atelier ttes locomotives de Leinhausen-le:-Hanovre. dans le Bulletin du Congrès des Chemins de fer. février 1899. p. 199. (*) Soit Ûi la température de l'eau au chargement, b., la température finale pour laquelle la pression de la vapeur fournie devient Insuffisante, 6 la température à un instant quelconque du fonctionnement, où y est le poids d'eau restant dans la chaudière sur l'kilogramme, q et )■ étant la chaleur du liquide et la chaleur de vaporisation; on a la relation : rdy = ;/dq, t/dq est approximativement égal à ydb, en négligeant les termes très petits en 6- et 6 3 ; d'ailleurs, /■ = 000,5 — 0.6956. Par suite, dh _ dy 606,5 — 0,6950 ~ y ' d'où on déduit, eulre les limites 0, et 8 , 1 et y., : 2
I y., "
EN
MACHINES
606,5 — 0,6956., 606.5 — 0,695'j,'
Avec les limites 6, et 6 respectivement égales à 200' et 130°, cette 2 formule indique qu'il reste 865 grammes d'eau sur ! kilogramme, 135 grammes ayant été vaporisés.
marche mines.
L'AN
continue, pour la
1900
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commande des pompes de
Il n'y a guère de nouveautés à signaler dans les installations hydrauliques des ateliers, des gares de chemins de fer et des ports (*). Malgré la commodité de ces installations, on donne aujourd'hui souvent la préférence à la transmission électrique. L'entretien des canalisations et des appareils, soumis à de très fortes pressions, est assez onéreux, et, dans certains cas, les conduites sont exposées à souffrir de la gelée. C'est ainsi qu'à Rotterdam, où existait une canalisation hydraulique, on a adopté l'électricité pour des installations nouvelles. Par contre, on peut citer quelques exemples récents de la commande hydraulique pour actionner des pompes de mines souterraines. Un tuyau rempli de liquide est un excellent organe pour la transmission d'une poussée; le point essentiel est que la pression ne s'annule en aucun point du circuit : cet organe ne peut transmettre d'effort de traction. En faisant usage de pressions élevées, on peut transmettre, à distance, une grande quantité de travail par l'envoi d'une petite quantité de liquide, et, par suite, à l'aide de conduites de petit diamètre. Une circonstance favorable est que la perte de charge dans la conduite est indépendante de la pression. On la diminue même un peu en ajoutant de la glycérine à l'eau. Un système simple en principe, qui est employé dans certains mécanismes de commande, consiste en deux cylindres de même volume, munis chacun d'un piston, et reliés par deux conduites : en commandant le piston de l'un, le piston de l'autre répétera les mouvements du premier piston. La difficulté est de maintenir le système entièrement rempli de liquide, pour éviter les temps perdus et les chocs. (*) Voir chapitre x de la Revue précitée de l'état actuel de la construction des machines (en 1889), Annales des Mines. X° série, t. XX, p. 444.