Annales des Mines (1902, série 10, volume 2) [Image 146]

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NOTE SDR LÉ HAVAGE MÉCANIQUE DES CHARBONS

au plan de la couche sur le mur de laquelle repose la chaîne U (Pl. VI). Une des extrémités de cette chaîne est terminée par la chape Ga qu'on adapte autour de la tête de la colonnettevérin d'amont ; l'autre extrémité s'attache au crochet d'un palan placé au sommet de la taille; puis un homme agit sur ce palan pour faire remonter le support mobile de 2m ,50; là, on le fixe à nouveau par le jeu des colonnettes5 vérins et on recommence un deuxième havage, et ainsi de suite pour les positions (3), (4), (5), (6) (Pl. VIj. La veine étant sous-cavée sur toute la longueur de la faille, on procède à l'abatage du charbon et au boisage, pour recommencer le lendemain le même travail. Encombrement, de cet outillage. — La haveuse ainsi décrite occupe sur son support une hauteur de O^oOCet outillage ne permettrait donc le travail mécanique que dans les veines ayant au moins O^ôO d'ouverture entre mur et toit. Cette condition était défectueuse, car généralement les veines à ouvertures plus faibles, comprises entre 0m ,4Û et 0 m ,60, sont plus dures et, de ce fait, plus indiquées pour être travaillées mécaniquement. Nous avons réussi à diminuer cet encombrement et à le ramener à 0 m ,4Û en plaçant à 90° la perforatrice-haveuse sur le genou de rotation, comme l'indique la Pl. VII, ce qui généralise l'emploi de cet outil à toutes les couches minces sans exception. Son application. — Ces outils sont en étude et en application à Anzin depuis le mois de janvier 1901, et aujourd'hui ils se généralisent : 1" Dans les déhouillements des veines dures où le pn* d'abatage à la main est très élevé ; 2° Dans le percement des grandes voies de roulage e 11 veine, chaque fois qu'il y a urgence de faire avancer ce,9

NOTE SUR LE HAVAGE MÉCANIQUE DES CHARBONS

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galeries en vue de créer rapidement de nouveaux champs d'exploitation ; '.]" Dans le percement des communications d'aérage par montage pratiqué au charbon, suivant la ligne de plus grande pente d'une veine, entre la voie de fond de roulage et d'entrée d'air et la voie supérieure de retour d'air d'un même étage. Résultats obtenus. — Voici le détail sommaire des travaux exécutés au havage mécanique dans quelques fosses de la Compagnie : Creusement des grandes voies de roulage pour cheniii.r (2 m ,20 de hauteur et 2 m ,30 de largeur). — L'épais-

seur de la veine à sous-caver ne dépasse jamais 0 m ,80, cl on fait généralement sauter une mine au toit et deux mines au mur pour obtenir la section précitée. Les principaux creusements de voie exécutés mécaniquement jusqu'à ce jour sont indiqués dans le tableau ci-dessus :

NOMBRE

de mètres de voie creusés

La Grange D'Arenberg

manières Id. Saint-Mark Id.

Aliette levant à l'étage de 170 mclre V 1 à l'étage de 220 métros -Moyenne veine Grande veine Adolphine Petite veine '. '. '. '. '. ['.

143 230 293 120

ENSEMBLE

Résultats économiques. — Lorsque la veine est réguet que ses épontes sont constituées par des schistes, avancement d'une voie poussée au chariot-haveur par . 8 ouvriers expérimentés peut atteindre 1"',50 par poste Om posé d'un ouvrie r 0 t de deux aides, mais c'est un