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OBSERVATIONS SUR LES EXPÉRIENCES DE M. RATEAU
tantanée, repose sur la construction cinématique de la formule : (38)
I = Sm yjïg (p 0 —
Pi
) ra0 ,
dont tous les éléments sont fournis par l'appareil et qui ne s'appliquerait exactement qu'à des valeurs très faibles de la perte de charge pQ — p { . En fait, la perte do charge maxima de mon premier modèle n'est que de 25 centimètres de mercure ; celle du second modèle, de 10 centimètres de mercure ; la détente du fluide qui traverse le rhéomètre n'influe donc pas sensiblement sur la valeur du débit, qui obéit dès lors à la loi des débits d'un liquide incompressible. Le même fluide qui vient de traverser le rhéomètre de section S du compteur et d'y être mesuré, traverse l'orifice à expérimenter de section S' plus petite, placé à son aval. Ce second débit, en poids absolument identique au premier, a pour expression : (39) I = S'a v/Sap 'oVo XM \/f 0
\/
R
(* ~
f
R
)'
R
1
= "yj"
a
Il suffit de quelques expériences pour déterminer les valeurs de k, de m et même de a et de S'. Toutes les autres déterminations rentrent dans le cadre de cette formule ainsi définie. C'est par un surcroit de précaution, et pour rendre mes résultats plus probants, que je m'étais donné les moyens de recueillir la vapeur soumise successivement à cette double détente. L'avantage de la première comparaison, la seule qui soit désormais nécessaire pour des expériences ultérieures, maintenant que l'exactitude de mon compteur a été démontrée, est de comparer les résultats de deux mesures également inanométriques, effectuées à très peu de distance l'une de l'autre, sur une vapeur dont les qualités sont par conséquent identiques. J'éli-
CONCERNANT LE DÉBIT DE LA VAPEUR
443 minais ainsi, sans recourir à aucune disposition accessoire, toutes les erreurs d'appréciation qui peuvent affecter une détermination indirecte, quelque ingénieuse qu'elle puisse être, mais exigeant la lecture comparative d'instruments de nature absolument différente, thermomètre et manomètre, par exemple. Je mé réservais, en outre, le moyen de contrôler, par une troisième mesure, celle des poids d'eau condensée, les résultats obtenus par la comparaison des deux premières. Cette méthode si prudente échappait donc entièrement aux inconvénients de la méthode du pesage direct de l'eau condensée, signalés par M. Râteau au numéro 7 (p. 19) de son mémoire, inconvénients qu'il croit devoir étendre, avec trop de sévérité selon moi, aux travaux de tous les savants qui ont étudié avant lui le débit de la vapeur. Ceci dit, je me plais à féliciter M. Râteau de la précision de ses résultats expérimentaux. Conclusion. — La régularisation du débit des gaz et de la vapeur. — La régularisation du débit des gaz est un phénomène de premier ordre, dont l'interprétation rigoureuse exige une mesure directe de la vitesse. J'ai consacré à cette recherche de nombreuses expériences qui constituent la matière d'un mémoire spécial. Je me contente d'en donner ici une définition précise et une explication sommaire. Une atmosphère indéfinie de pression j0 , de tempéra0 ture t communique par un orifice avec un récipient dans 0 lequel on opère un vide progressif. Le débit en niasse ou en poids I =./'(^ ), nul quand p = p , s'élève, quand p 1 { Q { diminue, sur un quadrant d'ellipse, dont il atteint le som-
-^j p
met quand p^ s'est abaissé à la valeur ^1 — y
ti
. Il con-
servé désormais la valeur régularisée de ce maximum,