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les. apophyses, de plus en plus pauvres en mica et en feldspath, se terminent par des filons nets de quartz aurifère, ont été signalés par Faribault, etc., etc. Il résulte de tous ces faits que l'or est un élément possible, quoique rare, des magmas granitiques, et tel nous parait être le cas pour Aloso. Il semble aussi tout naturel de le voir apparaître dans certains schistes cristallins, au milieu desquels l'influence du granité s'est fait sentir ; des cas semblables se présentent k 150 et k 200 kilomètres plus au nord d'Aloso. On peut se demander, en outre, si les filons quartzeux aurifères dans la région de l'Indenié et de Sauwi de la Côte d'Ivoire ne doivent pas être en relation avec le granité. Les filons de pegmatite renferment parfois des parties quartzeuses grises, dites « quartz de granulite », que l'on rencontre sous forme de blocs dans la plupart des rivières de la région d'Aloso. Ces blocs de quartz sont souvent riches en inclusions de tourmaline, de muscovite, et ne laissent pas de doute sur leur relation avec les pegmatites. Il y a donc lieu d'appeler l'attention des explorateurs de la Côte d'Ivoire sur la présence de l'or dans les pegmatites, les gneiss ou dans les latérites : terre rouge des régions chaudes, qui résultent de la décomposition sur place des roches feldspathiques les plus diverses, gneiss, granité, etc., etc., et qui se prêtent plus facilement k la recherche de l'or. Les pépites, que j'ai trouvées dans les alluvions, ne paraissaient pas très roulées et se présentent avec des alluvions formées presque entièrement d'éléments des roches pegmatitiques. Dans ces alluvions, nous avons rencontré de . gros blocs de quartz, où la muscovite adhérait encore; nous avons aussi trouvé de plus petits blocs, qui, parleurs contours anguleux, montraient bien qu'ils n'avaient pas été roulés très loin. Ces alluvions reposaient souvent sur des
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couches de séricite, de 0 ,20 k 0 , 80 d'épaisseur, provenant de la décomposition du mica blanc. J'attire encore l'attention sur le fait suivant : k Aloso même, nous avons trouvé de l'or, quoiqu'on très petite quantité, dans le gneiss décomposé surplace. Il s'y trouve associé au quartz. Ce quartz, très cataclastique, comme nous l'avons vu dans les échantillons étudiés au microscope, est, par la décomposition de la roche, mis en liberté sous forme de petits grains très anguleux. Comme, dans ce gneiss, le quartz affecte un certain alignement qui lui donne l'apparence d'une veinule, il arrive qu'en suivant ces veinules de quartz dans le gneiss décomposé sur place, on trouve l'or en question. L'origine de l'or ne fait donc pour nous aucun doute. Pour terminer, nous mentionnerons de nouveau le dyke de pegmatite à 5 kilomètres nord d'Aloso, près du village N'Zakrou, dont l'épaisseur arrive k dépasser 250 mètres, et qui affecte une direction N.-O. A N'Zakrou même, les éléments constituant la roche sont très gros. De très grands champs de feldspath et de quartz se dessinent bien avec du mica blanc en larges feuillets. _On voit souvent d'une façon nette le contact de cette roche avec les schistes, qui présente des phénomènes de métamorphisme fort intéressants. A quelques centaines de mètres vers le S.-E., le grain devient plus fin, et il y a tendance k l'orientation des éléments de la roche; plus loin, le dyke affecte la texture gneissique, et enfin, plus vers le S.-E., le quartz et le mica blanc prédominent; il y a passage k l'hyalomicte. A Akrézie, au S.-E. de N'Zakrou, on a trouvé un filon de quartz aurifère, dont nous possédons quelques échantillons. Dans ces échantillons, on voit l'or natif associé au tellurure d'or et k la chlorite, provenant de décomposition du mica. H serait fort intéressant, et même utile au point de vue