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L'ABATAGE MÉCANIQUE DANS LES MINES DE HOUILLE
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NOTES SUR LA THÉORIE DES GITES MINÉRAUX
D'autre part, en 1900, année pendant laquelle les mines suffisaient à peine aux demandes, les exploitants pensèrent aux haveuses pour augmenter leur production, et c'est ainsi que, dans le district de Liverpool, leur nombre augmenta de 46 (1900) à 65 (1901). Mais, en 1901, les demandes de charbon diminuèrent, et il fallut restreindre la production ; le district de Liverpool produisit 662.762 tonnes de moins, et les haveuses furent délaissées. Aussi pensons-nous que le facteur le plus important du développement de l'abatage mécanique est moins la cherté de la main-d'œuvre que son impuissance à augmenter très rapidement l'extraction d'une mine et la production d'un pays. Il y a en Angleterre des personnes qui se sont effrayées du développement envahissant et prodigieux des mines de houille américaines ; elles pensent que l'abatage mécanique est le moyen le plus efficace pour résister à cette invasion, en permettant à l'Angleterre, avec les ouvriers et les travaux de mine dont elle dispose, d'augmenter rapidement sa production, et de redevenir le premier pays producteur de houille. Les exploitants, pris individuellement, gagneraient probablement beaucoup moins que la nation à cette augmentation de la quantité de houille jetée sur le marché du monde, et leur hésitation actuelle est très compréhensible.
NOTES SUR LA
THÉORIE DES GITES MINÉRAUX I. — LA GÉOLOGIE DU GRAPHITE. II.
LE RÔLE DU TITANE EN GÉOLOGIE.
III. — OBSERVATIONS SUR LES KAOLINS DE SAINT-YRIEIX. Par M. L. DE LAUNAY, Ingénieur en Chef des Mines, Professeur à l'École nationale supérieure des Mines.
Les trois notes, que je réunis ici, semblent ne présenter aucun rapport entre elles et constituent, en effet, trois monographies distinctes. On se rendra compte néanmoins comment la discussion de la genèse du graphite entraîne à reprendre la question du titane et celle du kaolin. Mais, surtout-, l'étude détaillée du graphite et du titane s'est imposée à moi au cours d'un travail, qui paraîtra bientôt ici même, sur les minerais de fer de Scandinavie : on trouve, en effet, dans ces minerais, comme éléments fréquents, non seulement le phosphore, dont le rôle sera examiné en môme temps que celui du fer, mais aussi le carbone et le titane, sous forme de graphite, de filons quartzeux à hydrocarbures, de magnétite titanifère, d'ilménite, de rutile, etc. Les deux questions, très importantes par elles-mêmes, du graphite et du titane, auxquelles les géologues étrangers ont consacré récemment de nombreux travaux, auraient, si je les avais réservées pour ce mémoire d'ensemble, nécessité de si longues digressions qu'il m'a paru préférable de dégager d'avance le terrain en les Tome III, 1903.
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