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NOTES
SUR
LA
DES
THÉORIE
comme on l'a vu plus haut(*), aussi intéressants par leur valeur industrielle que par leurs conditions géologiques. Ils fournissent des quantités exceptionnelles de graphite pur à 90 p. 100 et telles qu'on n'en avait auparavant trouvé qu'en Sibérie. La description géologique des roches de Ceylan, donnée par M. Weinschenk, concorde, si l'on tient compte des divergences entre les deux classifications pétrographiques allemande et française, avec celle que M. Lacroix a publiée dans sa thèse sur les gneiss à pyroxène et roches à wernérite. On est là en présence d'un remarquable complexe de terrains cristallophylliens, assimilable, dans l'ensemble, avec ceux de la Bretagne, du Plateau Central, de la Saxe, de la. Norvège, etc. La série comprend : 1° comme termes acides, des gneiss à biotite et sillimanite avec andalousite exceptionnelle, des leptynites grenatifères (granulites allemandes) et des gneiss granulitisés à microcline, au milieu desquels les intrusions de granulites, au sens français du mot (c'est-à-dire de granités à mica blanc), paraissent fréquentes; 2° comme termes basiques, des gneiss pyroxéniques et amphiboliques, des gneiss à anorthite (parfois avec wernérite) et des cipolins dolomitiques, souvent riches enchondrodite, spinelle, etc.. Les venues intrusives de granulites et de pegmatites à minéraux (pierre de lune, etc.) sont certainement fréquentes dans cet ensemble, et l'on a pu, avec quelque vraisemblance, leur attribuer un rôle dans la formation du graphite. On peut seulement se demander dans quelle mesure les leptynites, delVisola di Ceylan {Rend. ht. lomb. Se. lettr. (2), 30) ; — 1898. M. DIERSCHE, Beitrag sur Kenntniss der Gesteine und Graphitvorkommnisse Ceylons [Jahrb. geol. Reichs., 48, 231) ; — 1900. ERNST. WEINSCHENK. Die Graphitlagerstatten der Insel Ceylon {Abh. der k. bay. Ak. der Wiss., H, CL XXI, t.' Il, Mùnchen); — 1900. COOMARA SWAMT. On Ceylon rocks and graphite {Journ. geol. Soc, London, 25 p.). (*) Note (**), p. 53.
GITES
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MINERAUX
au milieu desquelles se trouve, comme nous allons le voir, le graphite, sont des gneiss granulitisés, ou, au contraire, des sédiments calcaires fedspathisés. La question, qui se pose également dans le Plateau Central, où il est déjà très difficile de la résoudre (*), est encore plus délicate quand il s'agit d'une région aussi lointaine et, en réalité, aussi mal connue que Ceylan, d'autant plus que, dans cette île, la partie superficielle et visible des terrains est, presque toujours, transformée en latérite. Les principaux gisements de graphite exploités se trouvent dans la région S.-O., qui, reliée par des chemins de fer à Colombo, est plus facilement accessible; mais l'Est, fort peu exploré, parait en renfermer aussi. On cite: Ragedara, près de Kurunegala, point terminus d'un embranchement, qui quitte, à Polgehawela, la grande ligne Colombo-Kandy ; puis Ampe, Pushena, Hvmbuluwa. L'exploitation en est généralement superficielle et faite sans aucun plan ; elle s'enfonce pourtant, par endroits, jusqu'à 100 mètres. Ces gisements, ordinairement concentrés dans les leptynites grenatifères compactes et massives, mais recoupant également des pyroxénites, se composent, parait-il, d'un véritable système de filons, associés avec des veines de quartz et présentant, en moyenne, une certaine orientation vers le centre du massif ; dans ces filons très irréguliers, on trouve, tantôt des poches de plusieurs tonnes, tantôt de très étroites veinules. Le graphite, ayant mieux (*) Voir : les Roches primitives de la feuille de Brives {Bull. Se. Carte !ieol., N » 4 J 1889). J'ai insisté, dans cette note, dont quelques remarques éonques seraient à modifier, sur le mélange, dans ces terrains de e Ptynites, des actions intrusives et métamorphiques. A Ceylan, on remarque une grande homogénéité de structure, avec une grande variété 1 e composition chimique, allant des aplites aux pyroxénites. C'est un eu le cas aussi dans la région de Tulle, et l'idée la plus logique est attribuer ce fait à l'influence notable des sédiments métamorphisés de „* a [ e diverse, parmi lesquels je serais porté à attribuer aux calcaires UI1 role prédominant.
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Tome 111,
1903.
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