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NOTES STJR LA THÉORIE 90 coexistent en proportion variable, amenant progressivement aux minerais de fer en grains, contiennent souvent jusqu'à 4 p. 100 de titane; des ségrégations de spinelle et de corindon vont trouver place, tout à l'heure, dans la série des ségrégations ferro-titanées ; et, surtout, il existe toute une série de minéraux, où le titane remplace une partie du fer de l'oligiste ou de la magnétite, remplacé à son tour, à l'occasion, par d'autres homologues du fer (manganèse, magnésium, etc.), depuis la crichtonite (ou ilménite) théorique (Ti, Fe)0 3 jusqu'aux diverses magnétites titanifères, dans lesquelles il peut y avoir, outre la combinaison minéralogique, un simple mélange physique de fer titané. Le rapprochement du titane avec le silicium et l'étain, signalé dans tous les cours de chimie, se traduit par les bioxydes analogues, et l'existence de ce bioxyde comme oxyde principal constitue aussi une des ressemblances avec le carbone. En outre, on sait que le titane brûle dans l'oxygène avec une lumière éblouissante, décompose faiblement l'eau à 100° et donne avec l'azote une combinaison directe, assimilable au cyanogène : combinaison, qui, elle-même, dans les hauts fourneaux, s'associe parfois avec du cyanure de titane. Nous allons voir tout à l'heure le carbone et le titane s'accompagner dans maints gisements. Ces derniers rapprochements ne sont peut-être pas sans rapport avec des coïncidences numériques entre les équivalents, que les formules suivantes suffiront à signaler (*)'•
Ti = G* = 0 :t ; TiO 2 = O 3 = C'0 2 ; SiO 2 = C 3 = CO 1 ; SnO 2 — C 2 = C 2 0 9 ; CaOTi0 2 Si0 2 (sphène) = CaO ,r,CO 6
(*) On a, de même, à quelques centièmes près : S = O'- ; Se = O ; Te = O s . — Enfin le zirconium, si analogue au lilane ou à l'étain, donne 5
aussi un oxyde, dont l'équivalent est à très peu près : 2Si0 , ^ TiO-,
DES GITES MINÉRAUX
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Notons encore que l'oxyde de titane constitue trois minéraux distincts, de même composition, mais de poids spécifique croissant (anatase : 3,9; brookite : 4,17; rutile : 4,22), qui correspondent à des états de plus en plus condensés de la matière, obtenus, comme les carbones de plus en plus denses, à des températures croissantes. Le rutile, est la forme stable, résultant de réchauffement des autres oxydes, qui, dans cette opération, gardent leur forme cristalline, mais augmentent de densité. Ebelmen a même montré que l'on pouvait élever la densité du rutile à 4,28, en faisant réagir à haute température du métaphosphate de soude sur de l'acide titanique. Nous allons maintenant commencer l'étude des gisements du titane par les fers titanés et magnétites titanifères, qui sont la forme la plus importante; nous dirons, en terminant, quelques mots des oxyr des et du sphène. Minerais de fer titanés. — Les minerais de fer titanés ont été l'objet, dans ces derniers temps, d'une série Q études, parmi lesquelles il me suffira de citer celles de MM. Vogt, en Norvège, et Kemp, aux États-Unis (*). Ces minerais, pris en masse, sont, au premier chef, des minerais de profondeur et se trouvent, par suite, localises dans les régions métallifères (Scandinavie, Finlande, J VOGT, Weitere Vntersuchungen iiber die Ausscheidungen von Tilantosenerzen in basischen Eruptivgesteinen (Z. f. pr. Geol., août 1900 à septembre 1901), avec discussion et résumé des travaux antérieurs ; — «», A brief Review of Ihe. Tilaniferous Magnétites (Sckool of Mines 'mrlerhj 1899) ; — KEMI>, The Tituniferous Iron Ores of the Adirondacks ^ew-York) (19«'> ann. Report of U. S. geol. Survey for 1891-98) ; — PETERS0N et f SJÔGREN . Deux études indépendantes sur les magnétites titanir
- es de Routivara, en Laponie suédoise, publiées, en janvier 1893, dans
( ^'Fvren. Fôrh., résumées dans X. f. pr. Geol.. 1893. p. 269, 270; — KETT, Vber den Titanomannetil diallagit :u Vcïlimâki in Finnland
- °'. l'oren. Fôrh.. 1896); — KOLDEHUP, Einige Berne rkungeti iiber
J**cneidungen von Titaneisenerz im Norvegen (polémique avec M. Vogt) \ e,ls f- pr. Geol., mars 1901 .