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NOTES
DES
SUR LA THÉORIE
ainsi former des masses, sur le bord d'une péridotite à son contact avec un gneiss. Dans les Cortlandt Séries (Westchester County, X.-Y.), au milieu d'un district de norites, il s'est opéré de mémo des ségrégations ferrugineuses, remarquables par leur forte teneur en alumine, tandis que le fer n'y dépasse, pas 35 p. 100. Ce sont des magnéto-corundites, avec spinelles (hcrcvnite), corindon, sillimanite, accompagnées do magnésie assez abondante, de silice rare et pouvant contenir localement 3,5 à 4,5 p. 100 d'acide titanique. Malgré cette présence du titane, on paraît avoir affaire là à une ségrégation différente de celle qui concentre le fer titané. Parmi les autres éléments, l'oxyde de manganèse passe de 0,125 dans les roches à 0,25 dans les minerais; c'est une concentration moindre que celle du fer, et le rapport des deux métaux est seulement de 1 à 150. Le nickel et le cobalt sont très exceptionnels, peutêtre en rapport avec des traces de pyrite. Nous avons déjà vu que le nickel avait dû partir, d'un autre côté des mêmes roches basiques, sur le bord des massifs, avec les sulfures. Le chrome et le vanadium, presque constants dans les fers titanés, y ont subi une très forte concentration, étudiée par Kemp aux Adirondacks (*). On a, contre 10 à 14 d'acide titanique, de 0,10 à 0,40 d'acide vanadique., La présence du carbone, quoique l'attention n'ait pas été souvent attirée sur lui, est intéressante a signaler dans certains minerais de fer titané, en raison des discussions, rappelées précédemment, sur l'existence de ce corps dans les roches éruptives profondes et sur ses rapprochements avec le titane. (*) Cf. Ismoii \Y.u.z, On the gênerai occurrence of vanadium in American Magnelits (Am. Chemisl, juin 1816, p. 453) ; — Kng. and Min. .tourné 23 avril 1887, p. 291; 8 juin 1889, p. 519; — Se, sept. 1898, p. 209).
HILLEBUANU
(Am. Journ.
GITES MINÉRAUX
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M. Hillebrand a reconnu, dans les minerais des Adirondacks, des quantités, faibles, maisdosables (0,05p. 100), de carbone non combiné avec l'oxygène et, très probablement, à l'état de graphite. On a constaté une teneur analogue dans la Caroline du Nord et, comme il ne peut vraiment pas être question ici de matières organiques, nous retrouvons, ainsi que dans la kimberlite, ainsi que dans les pegmatites et quartz à graphite ou hydrocarbures, un indice de plus de l'existence du carbone dans les bains de fonte métallique profonds. Le phosphore et le soufre paraissent, ainsi que je l'ai dit, s'être différenciés tout à fait différemment du titane, probablement à l'état de combinaisons (phosphate de chaux, sulfure métallique). L'apatite, tantôt s'est concentrée avec le titane, comme à Alnô, Jacupiranga, dans les syénites néphéliniques, tantôt a, au contraire, entièrement disparu. Quant aux chlore, fluor et bore, ils font partout défaut. Si l'on cherche à se représenter la façon dont ces différenciations ont pu se passer, on est, ainsi que M. Vogt l'a fait remarquer, amené à laisser de côté, ou du moins à ne considérer que comme très accessoires, les actions d'attraction magnétique ou d'électrolyse ; il y a eu là, ^ims pression et à haute température, une véritable opération métallurgique, analogue à celles que nous opérons dans nos fourneaux et nos creusets, lorsque nous cherchons à isoler un métal en faisant passer les éléments qui l'accompagnaient dans la scorie. C'est, évidemment, un ordre de phénomènes, qui diffère beaucoup des cristallisations filoniennes hydrothermales. La plupart des savants étrangers, qui les ont étudiées, ont même voulu n'y voir 11 'I une liquation proprement dite, une simple opération iguée, sans aucune intervention d'éléments fluides ou gazeux susceptibles de donner à ces énormes masses ioudues la mobilité, qui semble nécessaire pour les réac-