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' NOTES SUR LA THÉORIE
les éléments ordinaires d'une granulite, roche dont il affecte encore l'apparence extérieure (quartz, micas, etc.); dans l'autre, il peut être très pur ou simplement mêlé de quartz, aisé à en séparer. Cette différence, à laquelle on a cherché des causes plus ou moins romanesques, tient uniquement à ce que les premiers kaolins sont dus à l'altération des feldspaths dans des granités à mica blanc (granulites françaises), qui ont conservé toute leur structure, et les autres à l'altération de pegmatites proprement dites, et mêmede roches exclusivement feldspathiques, commeil s'en rencontre dans les granulites (orthose, microcline, albite). J'ai assez insisté précédemment sur les kaolins de l'Allier, dont la limitation en profondeur est aujourd'hui bien manifeste ; ilme suffira d'indiquer ici comment se présentent les kaolins de Saint-Yrieix (*). Les carrières de kaolin, dites de Saint-Yrieix, s'alignent sur 15 à 20 kilomètres de long, à l'Est de Saint-Yrieix (feuille de Tulle), vers Coussac-Bonneval et Mongibaud (fig. 10), à travers un plateau peu accidenté, oscillant (*) J'ai donné autrefois (Gîtes métallifères, 1, 620) une description des kaolins de Saint-Yrieix, à laquelle on pourra se reporter pour le côté industriel de la question, ainsi que pour un certain nombre d'observations complémentaires, recueillies, vers 1880, dans des gisements qui ne sont plus visibles aujourd'hui. Je dois cependant avertir que, sur l'origine des kaolins, mon opinion s'est modifiée depuis la publication de ce livre; ne connaissant pas alors par moi-même Saint-Yrreix, j'en avais puisé la description dans les notes d'Ed. Fuchs, qui était un champion décidé de l'origine éruptive, et, tout en modifiant sa théorie, j'avais, pour expliquer certains faits avancés par lui, pour tenir compte de certaines affirmations en réalité inexactes sur la continuité des kaolins à toute profondeur ou sur l'allure des poches d'argile, supposé, avec une altération ancienne des feldspaths, un phénomène de concentration secondaire locale, do préparation mécanique, de départ, qui ne me semble plus nécessaire. En réalité, ce qu'on oublie trop quand on est frappé par certaines apparences de continuité en profondeur pour les kaolins, c'est la grande épaisseur de terrains, sur lesquels, au milieu de couches accidentées de schistes et surtout en une saillie comme au dôme des Golettes, se fait la circulation facile et rapide des eaux superficielles, constamment réaiimentées en oxygène et acide carbonique.
DES GITES MINÉRAUX
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entre les cotes 360 et 400 (exceptionnellement 450), qui apparaît, de divers côtés, perforé d'anciennes excavations ou couvert de vieilles haldes. Deux petites carrières prolongent cette zone à l'Ouest, vers Jumilhac. Ces carrières, anciennement renommées (depuis 1765) pour la qualité supérieure du kaolin qu'elles produisent, n'ont, individuellement, qu'une existence précaire; je ne crois pas que, nulle part, on soit descendu à plus de 30 ou 40 mètres de profondeur; bientôt l'on est obligé d'abandonner une exploitation pour en commencer une autre et, malgré le développement considérable dos gisements sur une longue zone, il en est résulté, à la longue, une diminution fatale de l'activité, qui se traduit aujourd'hui par une grande réduction dans la production. Quand j'ai visité la région, je n'ai vu travailler un peu activement qu'à Marcognac, et faiblement à Bois-Vicomte, près de Marsac et vers Fruger, sur les zones mises en relief dans le croquis ci-joint, mais principalement sur les trois premières. Quoique les frais croissants de l'exploitation, et surtout de l'épuisement en profondeur, ou la concurrence des kaolins anglais, y soient pour beaucoup, ce caractère précaire des travaux suffirait à indiquer la disposition superficielle du kaolin. Cela ne veut pas dire cependant que l'on trouve toujours immédiatement le kaolin à la surface ; les gisements, qui se trouvaient dans ces conditions et qui ont attiré l'attention les premiers, paraissent avoir été, depuis longtemps, dépilés, et l'on s'attaque aujourd'hui, de préférence, soit par des carrières à ciel ouvert, soit par des puits de recherches, à des veines, situées parfois à 15 ou 20 mètres de profondeur, comme le montre, par exemple, la fig. 11 (p. 113). On peut essayer de rattacher ces formations de pegmatites a la géologie générale. Quand on examine une carte géologique d'ensemble du Plateau Central, telle