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RËVUË
DES
ACCIDENTS
D'APPAREILS
A
REVUE
VAPEUR
Ces tôles n'appartenaient pas, dans les trois cas, au même numéro de qualité du prospectus de l'usine. La tôle de la chaudière de Boulogne était d'une qualité plus basse que les deux autres; mais ces dernières étaient ellesmêmes insuffisantes pour leur emploi. D'après le prospectus, le numéro auquel elles appartenaient doit donner, dans le sens du travers, 30 kg par mm 2 de résistance à la rupture et 4 à 5 p. 100 d'allongement. C'est moins que ce qu'admettent les règles de Wurzbourg pour un corps cylindrique non chauffé et formé de tôles erivirolées dans le bon sens (*). Or il s'agit ici d'une partie assez fortement chauffée, et la tôle, disposée en long, était envirolée dans le mauvais sens. La tôle répondait-elle d'ailleurs, complètement et en tous ses points, aux spécifications du prospectus? Il "est possible, à raison de la grande longueur de la feuille, qu'elle ait été imparfaitement laminée dans le sens du travers. Aucun essai de recette n'a eu lieu préalablement à sa mise en œuvre. Pour la cintrer, le constructeur de la chaudière l'a engagée dans la machine à cylindres sans préparation des bords; ceux-ci ont ensuite été martelés à froid, de manière à faire disparaître les bandes planes d'environ (*) Les Wurzburger Normen exigent, pour les tôles de Schweisseisen •' CHIFFRE
RÉSISTANCE
{kilogrammes par millimètre carré)
Tôles « de feu » Tôles « de corps »
\ | i |
en en en en
long; travers longtravers
36 34 33 30
ALLONGEMENT (p. 100)
qualificatif (R + A)
20 15 10
S
56 49 43 38
H est spécifié que toutes les parties de la construction qui se trouvent dans le voisinage du foyer sont à exécuter en tôles « de feu ». {Normen des inlernationalen Verbandes des Dampf kessel-Ueberwachungs-Vereine nebst Anhungen. Hainburg, Boysen und Maarsch, 1902.)
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ACCIDENTS
D APPAREILS
A
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10 cm de largeur laissées par le travail de la machine, et à obtenir une courbure régulière. Telle était du moins, paraît-il, la méthode habituellement suivie dans l'atelier de ce constructeur. Sur les efforts subis en service par le bouilleur dans sa partie antérieure, nous n'avons pas de renseignements bien précis. La chaudière était à la fois supportée par des sommiers placés sous les bouilleurs et suspendue par des oreilles fixées au corps principal. H est possible qu'un certain surmenage ait, à certaines époques, marqué son fonctionnement. Le bulletin statistique porte, au sujet de cet accident, que « la tôle qui s'est rompue n'offrait pas, sous le rapport des qualités mécaniques dans le sens perpendiculaire a sa plus grande dimension, des garanties appropriées au sens dans lequel elle avait été envirolée, au travail qu'elle avait subi lors du cintrage, enfin à la fatigue qui avait pu résulter des conditions d'emploi du générateur » . Surchauffe d'une chaudière à bouilleurs inclinés dont les dispositions prêtaient à des cantonnements de vapeur. Le même bulletin rattache aux dispositions générales de la construction la rupture qui s'est produite par suite de, surchauffe sur une chaudière à bouilleurs inclinés, accident 1W a coûté la vie à trois hommes. L'appareil, construit en 1892 et timbré à 8 kg, se composait d'un corps cylindrique supérieur, disposé horizontalement, et de deux bouilleurs de 0,63 m de diamètre et 6,3 m de longueur, en pente de — > superposés l'un à l'autre et reliés entre eux et avec
I e corps supérieur, tant pour l'évacuation de la peur que pour le retour d'eau, par des communications extérieures. La grille se trouvait disposée au-dessous de 1 extré mité la plus élevé e du bouilleur inférieur. explosion a consisté dans une vaste déchirure de ce l 'eut-, dans la partie supérieure de la virole placée au-