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EN ASIE CENTRALE
RICHESSES MINÉRALES DES POSSESSIONS RUSSES
Placer Nicolas. —■ A Mazar-Sou, le placer Nicolas qui a été l'objet d'une certaine exploitation, est dans ce cas. Presque tout a été nettoyé ; ce n'est que dans la partie inférieure qu'il y a un ancien lit de 300 mètres de longueur environ, encore vierge, et une autre section de même longueur, en amont de la maison d'habitation. Teneur moyenne. — Elle est assez bien établie par le tableau suivant, qui donne jour par jour le travail fait sur le chenal en amont de la maison d'habitation. (Noter que 2 archineset demie ont été enlevées en surcharge, sans être lavées, de sorte que le résultat final peut être considéré comme plutôt supérieur à la réalité.)
JOURS
POÏDS LA VÉ
le travail
(Pouds)
3 5 fj o*rêlc
9 10 11 12
13 14 15
16 17 18
19 20
0zoL94dot. 1 ,17 1 ,12
1.900 2.200 2.000
30 .800
Moyenne générale : 3 f ,S0
100
OBSERVATIONS
pouds
5 5 5
»
»
2.000 2.300 2.000 2.300 600 2.100 . 2.000 2.200 1.400 1.800 1.800 2.000 2.200 Brossé le bed-rock
17 jours
Valeur :
i ENEUR P. OR OBTENU
22
1 2 2 3 1 2
5 6 3 4 4
6 16 5
,77 ,12 ,87 ,71 ,19 ,17 ,40 ,11 ,12 ,06 ,10 ,18 ,08 ,18
8 1/2 11 14 16 19 19 26 26 21 21 22 30 70
Couche richt bed-rock.
areh
7zol .l2dol.
dolis p.
100
pouds =
T
1« ,218
au mètre cube
au mètre cube.
Placers de la vallée de l'Obi-Sanghi-Khergow. — J'ai visité ces placers, les 10, 11 et 12 juin 1902. Nous avons campé sur place, de sorte que j'ai pu les examiner à mQP aise. a Itinéraire. — On monte à la crête séparatrice de l
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vallée de Mazar de celle de l'Obi-Sanghi-Khergow par le premier affluent droit du Mazar-Sou, situé en aval de la maison du placer Nicolas. Montée en lacets. Le col est à 2.400 — 2.040 = 360 mètres au-dessus du placer Nicolas. Le chemin se maintient à partir de ce point à peu près en courbe de niveau. A 500 mètres du col, on découvre tout à coup le panorama saisissant des érosions qui ont creusé, en forme de vaste crochet, le lit de la rivière en plein conglomérat. Au tournant de ce crochet se trouve la fameuse pierre Obi-Sanghi-Khergow (en ouzbeg : ob, fleuve ; — sangha, pierre; — khergow, tente, yourte), à cause de la vague ressemblance de cette pierre avec un yourte circulaire. Elle sert de faîte à la montagne. C'est simplement le dernier témoin d'une couche de conglomérat, plus résistante que ses voisines aux agents de destruction et de désintégration naturels. On gagne ainsi la tête de la vallée de l'Obi-SanghiKhergow, qui se trouve à la cote de 2.000 mètres, c'està-dire à 400 mètres environ au-dessous du col par lequel on vient de Mazar. Dès qu'on pénètre dans le lit de la rivière, encombré de grosses pierres, on voit que les parois de ce canon appartiennent à la base des conglomérats proprement dits. Déjà quelques lits de grès affleurent à droite et à gauche. On est à la limite de l'Éocène moyen, grès et poudingues. Le bassin des conglomérats ne s'étend donc pas au delà, dans la direction du Sud. Pente du thalweg. — On continue à descendre avec es pentes très raides de thalweg. Nous mesurons 7 à ^ P- 100 dans les parties supérieures du cours d'eau et entre 5 et 6 sur tout le reste du parcours. Malgré cette énorme pente, l'eau apparaît, puis dispa1 ait dans une série de lits adventifs. Évidemment il y a