Annales des Mines (1903, série 10, volume 3) [Image 123]

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RICHESSES MINÉRALES DES POSSESSIONS RUSSES

disant distinction de « gesichtete » et de « ungesichtete Conglomérats » sur laquelle M. Kraft insiste dans le mémoire précité. Nature des conglomérats. — Durs, les cailloux sortent bien de leurs alvéoles ; mais le ciment est dur. J'ai essayé ce ciment aux acides; il fait effervescence. Vingt-quatre dolis mis en digestion dans HC1 dilué ont perdu, après six heures de digestion, 8 dolis. Teneur en calcaire, 33 p. 100. Teneur des conglomérats. — Sauf au-dessous du Kichlak d'été, à 350 mètres en aval du poteau 4 (barrage facile), où j'ai trouvé de 10 à 15 dolis pour 100 pouds, j'ai reconnu dans tous ces conglomérats des teneurs inférieures à 5 dolis (80 centimes au mètre cube). Il y a pourtant des teneurs payantes dans le thalweg, témoin les nombreux travaux sartes. Il y a même du monde au travail en ce moment, et ces ouvriers ne travaillent pas au-dessous de 25 à 30 dolis, bien qu'ils ne puissent pas atteindre les couches profondes du chenal, qui est fort large à cet endroit. Au Kichlak d'été, la largeur exploitable n'est pas moindre que 200 mètres, avec une profondeur d'alluvions d'au moins 8 mètres en moyenne. Caractéristique de ces conglomérats. — Dans les conglomérats proprement dits, en place, les cailloux sont au maximum de la grosseur de la tête. Il est vrai qu'on en trouve de plus gros, en quantité, dans le lit de la rivière, mais c'est le résidu d'énormes cubes enlevés par les érosions. Leur proportion est faible en tout cas. La moyenne générale est de la grosseur du poing. Ces cailloux (jusqu'à la grosseur d'un œuf de perdrix incluse) occupent les deux tiers du volume des conglomérats. Ils se séparent facilement de leur alvéole. Mais, dans l'eau, ils paraissent couverts d'une espèce de couche grais-

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EN ASIE CENTRALE

seuse au toucher, qui disparaît difficilement par le frottement. Beaucoup sont entamés par la pression et plus ou moins creusés au contact du voisin. Quelques énormes cailloux, généralement constitués par du granit, peu arrondis aux angles et noyés dans la masse des conglomérats, attirent notre attention, dès le début de notre examen, comme constituant des témoins glaciaires. Il y en a plusieurs entre les poteaux 1 et 2. Composition des conglomérats. — J'ai fait des essais sur la nature des pierres composant le conglomérat d'ObiSanghi-Khergow. En voici les résultats : Quartz fllonien

10

uartzite

17

Roches acides... | Q • ( Grand et dérivés Gneiss, micaschiste I Porphyre et dérivés Hoches pâteuses. Gabbros ' Pyroxènes

47

43 15 \ il

J

Roches basiques.

S

Ani

hibolite

P ( Diorites

» 23

Ëocène Calcaire Brèches

4

1 180

TOTAL

Ce qui correspond en pourcentage, en comptant la brèche dans les porphyres : Roches acides — basiques Grès éocène.

6b p. 100 23,33 2 77 TOTAL

100

Placers de la vallée de Talbar. — Ces placers ne sont Pas éloignés, à vol d'oiseau, de plus de 30 kilomètres s Précédents; mais le chemin direct offre de tels dan-