Annales des Mines (1903, série 10, volume 3) [Image 151]

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RICHESSES MINÉRALES DES POSSESSIONS RUSSES

EX ASIE CENTRALE

à 0 m ,30, séparées par des zones de schistes de 0 m ,10 à 0 m ,15. Ce charbon est dur, brillant, s'enflamme bien et donne un coke assez résistant. Ces diverses propriétés le rendent intéressant, malgré son éloignement des voies de communication. Un charbon analogue est exploité sur une petite échelle par M. Chott, entre Outch-Kourgan et ces derniers affleurements. Le transport à Margellan se fait à dos de chevaux.

de géologue l'expédition militaire et scientifique du général A.-K. Abromoff, a découvert des affleurements de charbon au bord de la rivière Zagnan, à 7 verstes de la forteresse de Sarvadane, avec Podozamites lanceolatus dans les schistes adjacents. En 1880, le capitaine Akimbeteff annonçait, dans le Turks tansky Viedomosti (Messager du Tvrkestan) (n 05 42 et 47) et dans une brochure intitulée Otcherki Koguistana, la découverte de gisements très riches de charbon sur la route de Sarvadane aukichlak (village) Kante, dans l'endroit désigné sous le nom de Kutal-Kunti. M. Akimbeteff avait reconnu trois couches de charbon de 1/4, 1 et 2 1/2 archines de puissance. Ces couches, d'après M. Romanovsky, ne sont autres que celles déjà signalées par M. Bogoslovsky en 1841.

Résumé. — Le gisement d'Outch-Kourgan est facile à mettre en valeur au moyen d'une attaque en direction partant de la vallée de lTsfaran-Saï. La seule difficulté consiste dans la création d'une voie de communication économique entre la mine et le chemin de fer. Elle est donc d'ordre purement financier, et elle dépend par conséquent de considérations que je n'ai pas à développer ici. GISEMENTS DES ENVIRONS DE

SAM ARC ANDE .

Cette région est intéressante à cause de la formation houillère qui se trouve près de l'ancienne forteresse de Sarvadane, sur la rive gauche de la rivière Pasroutt, à 154 verstes à l'O.-S.-O. de Samarcande. Elle a été décrite par G.-D. Romanovsky en 1879. Historique. — La formation houillère de Sarvadane Ji'J- 2 et 3, Pl. IX) couvre une surface de 40 verstes carrées entre les villages Rabate, Péti, Kante, Pasroutt et le pont de Pouli-Mirkate. Cette région a été l'objet de recherches faites pour la première fois par l'ingénieur Théodore Bogoslovsky, qui faisait partie de la Mission de l'ingénieur Bouteneff en Boukharie (1841). En 1870, M. D.-K. M| chonkoff, ingénieur des mines, qui a accompagné à titre

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Géologie. — M. Romanovsky classe ces charbons dans le rbétien, qui, aux yeux des géologues russes, fait partie du trias. Les affleurements du charbon se présentent sur la rive gauche de la rivière Jagnau-Daria, près du village Rabate, dans des grès rouges et dans des marnes qui forment de grands escarpements ; mais la formation houillère, dont les couches ont généralement un pendage S.S.W. 40° à 60°, s arrête à mi-chemin entre les villages Rabate et Tokr ane, où commencent à apparaître des calcaires anciens et des schistes cristallins. En se dirigeant de la limite Est des calcaires métamorphiques anciens vers le village de Rabate, on rencontre le groupement suivant des couches en suivant l'ordre ascendant : «.) Poudingues calcaires d'aspect blanc grisâtre, contenant des grains fins de silex gris et de quartz^ blanc : Puissance, 60 mètres. Au point de vue lithologique, cette roche ressemble a "x poudingues à grains fins qui accompagnent les couches