Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
492
493
NOTE SUR LES PRINCIPAUX APPAREILS
ÉVITE-MOLETTES
CHAPITRE II.
5° Le serrage du frein par un dispositif spécial appliqué dans le cas où, lors du fonctionnement de l'obturateur, la position des cages et leur charge sont telles que le moment soit négatif.
ÉVITE-MOLETTES MODÉRATEURS.
I.
APPAREILS REUMAUX.
L'évite-molettes modérateur le plus répandu dans le bassin houiller du Nord et du Pas-de-Calais est celui de M. E. Reumaux, agent général des mines de Lens. Bien qu'il soit aujourd'hui classique, les Annales des Mines n'en ont publié encore aucune description ; il pourra être de quelque intérêt de combler cette lacune. Les appareils évite-molettes Reumaux comportent un certain nombre de dispositifs produisant en marche normale, à des instants déterminés et d'une façon automatique, sans l'intervention du mécanicien : 1° La fermeture de la conduite de vapeur au moment où le mécanicien doit la faire normalement pour se rendre maître de la vitesse un moment avant l'arrivée de la cage au jour (obturation) ; 2" Le serrage du frein et la fermeture définitive de la conduite de vapeur pour le cas où le mécanicien aurait . réadmis la vapeur en trop grande quantité après l'obturation et où, par suite, la cage aurait dépassé notablemont les taquets de la recette ; 3° Le serrage du frein en cas de chute de pression par explosion du générateur, rupture de la conduite de vapeur ou même fuite importante. En outre, pour une position déterminée du levier de frein, les appareils Reumaux produisent : 4° Le serrage modéré du frein lors de la descente du personnel, au moment où la cage descendante arrive a peu de distance de la recette du fond ;
• Ces différents effets sont obtenus en produisant des différences de pressions sur des pistons dont les deux faces sont normalement soumises à des pressions égales. Description d'ensemble (Voir Pl. XI, fig. 1). — Un disque de sonnerie A, prenant son mouvement de rotation sur l'arbre de la machine, porte des doigts, qui viennent agir successivement sur les soupapes B, C, D, de formes spéciales, reliées : 1° La soupape B, par la conduite 2, au fond de droite du cylindre de l'obturateur E, placé sur la conduite d'arrivée de vapeur ; 2° La soupape de frein D, par la conduite 4, au dessous du cylindre F, contenant un piston qui actionne le tiroir de frein G ; 3° La soupape C, dite d'intensité réglée, par la conduite 3 au dessus du cylindre H. Une soupape lest, de plus, actionnée par le levier L du modérateur; le conduit 1 la relie au fond de gauche de l'obturateur. Les autres branches des soupapes sont reliées à un échappement commun par les co-uduits 1', 2', 3', 4', 5'. Sur la conduite de vapeur G, 6, branchée sur la conduite générale, qui arrive au tiroir du cylindre de frein, sont intercalés un clapet M et un réservoir de vapeur K; le dessous du cylindre F est aussi relié à la conduite générale par la conduite 7 avec interposition d'un clapet N ; le dessous du cylindre H, servant dans le cas du fonctionnement par intensité réglée, est relié par la conduite 8 à conduite générale de vapeur pour le frein. Un dispositif spécial comportant un clapet O, avec