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NOTE SUR LES PRINCIPAUX APPAREILS ÉVITE -MOLETTES
545 automatiquement la vitesse à une limite assez basse pour que, si la cage dépasse sensiblement la recette et attaque l'appareil d'arrêt instantané, le fonctionnement brusque de ce dernier ne présente aucun inconvénient. En outre, l'appareil a l'avantage de freiner automatiquement la machine sous une énergie graduée, si, pour une cause quelconque, la vapeur ou l'aircomprimé vient à manquer k la boîte à tiroir du frein, car la prise du fluide moteur du piston de desserrage se fait directement dans ladite boîte.
valle entre les deux positions limites de l'index. Quel que soit le tracé adopté, il assurera, pour six positions de la cage comprises entre 60 mètres et 12 mètres de distance au jour, l'attaque d'une touche du sabre, si la vitesse n'est pas ramenée assez rapidement de son maximum normal à la limite de 3 mètres admise comme permettant le fonctionnement inoffensif du frein instantané. Dans la pratique r nous avons pu constater que le mécanicien se sert du déplacement du sabre comme d'un indicateur de vitesse et s'arrange à modérer la vitesse de manière à faire fuir les touches avant qu'elles soient atteintes par l'index descendant. L'inventeur a bien voulu nous informer qu'il étudiait un système où les touches articulées seraient supprimées et remplacées par une lame profilée qui serait repoussôe entreles deux flasques et produirait le même résultat que les touches au point de vue du contact électrique. Nous avons vu que, dans l'évite-molettes Baumann, la dernière dent du sabre se trouve toujours en prise avec le bec de l'index, lorsque la cage dépasse la recette de 1 mètre, à quelque vitesse que ce soit. Il aurait été facile à M. Sohm d'adopter une disposition analogue et peut-être même de l'utiliser pour se dispenser de l'appareil d'arrêt instantané placé dans le chevalement. S'il ne l'a pas fait, c'est qu'il a pensé que ce dernier appareil donnait des garanties de sécurité plus complètes et parce que le mouvement de l'index indicateur delà position des cages, commandé par l'arbre de la machine, n'est pas exactement synchrone de celui des cages et peut même difficilement, en raison de l'allongement variable des câbles, être réglé avec précision pour que l'index arrive exactement au zéro de son échelle quand la cage arrive à la recette du jour. Le freinage gradué commandé par l'appareil que nous venons de décrire n'intervient que si la machine n'a pas été ralentie dans les limites normales ; il ramène alors
La description que nous venons de donner se rapporte aux appareils installés par M. M. Sohm sur une machine existante. Pour une machine à construire, l'inventeur a étudié un agencement plus simple, qui groupe en un mécanisme unique, bien à la vue du mécanicien, les organes servant à produire les deux modes d'action du frein, le serrage instantané et le serrage à intensité gradué. Cet agencement, étudié en vue d'une installation à la fosse 4 bis de Bruay, utilise directement le cylindre du frein pour les deux actions en question. 11 est représenté parla fig. 1, Pl. XVI. La face supérieure du piston est normalement en communication avec l'échappement. La pression du fluide moteur introduit sur cette face, soit par le tiroir k main, soit par le tiroir spécial d'évite-molettes, détermine le serrage du frein k bloc. Sur la face inférieure, la pression du fluide moteur exerce au contraire constamment, en temps normal, pour maintenir le contrepoids V levé et les sabots de frottement éloignés de la poulie de frein; la capacité inférieure Peut être mise k l'échappement par l'action de l'électronioteur t; alors le contrepoids V fait descendre le Prston et produit le serrage du frein sous une intensité réglée. s