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NOTE
SUR
LES
PRINCIPAUX
APPAREILS
remonte du personnel, le mécanicien ne ferme pas son modérateur et que l'on tienne volontairement l'obturateur ouvert pour simuler un dérangement de celui-ci, le freinage gradué ralentit automatiquement la machine, à tel point que le frein instantané peut être jeté brutalement sur la machine sans aucun danger pour les hommes placés dans les cages, soit que cette mise du frein instantané soit faite par le mécanicien, soit qu'elle résulte de la rencontre du sabre du chevalement. Un essai caractéristique peut être journellement renouvelé : il consiste à mettre la machine d'extraction en marche à toute allure et à faire abandonner le poste de manœuvre du mécanicien. La machine se trouve chaque fois mise à l'arrêt avant que la cage montante ne se présente au jour. Ajoutons, enfin, que la mise en service des appareils Sohm a été accueillie avec faveur par le personnel des mécaniciens ; leur fonctionnement est aisé à comprendre, leur entretien facile; le personnel ne les considère pas comme des organes mystérieux, c'est-à-dire comme des ennemis dont il aurait intérêt à paralyser l'action. X.
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ÉVITE-MOLETTES
ÉLECTRIQUE
KARLIK-WITTE.
L'évite-molettes Karlik-Witte, dont le principe a été exposé par M. Witte dans le numéro 2 du Glïickauf de 1902, a pour caractéristique la réalisation matérielle, sous forme de conducteur électrique, de la courbe des vitesses considérées comme normales. L'appareil qui permet de construire et d'utiliser cette courbe, enveloppe de celles des vitesses effectivement réalisées dans une série de cordées bien exécutées, est le tachymètre enregistreur de M. J. Karlik, ingénieur à Kladno (Bohême) , que nous croyons devoir décrire d'abord à cause de son intérêt tout particulier.
ÉVITE-MOLETTES
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L'organe essentiel du tachymètre Karlik est un tube à trois branches, une centrale de 20 millimètres de diamètre et deux latérales de 9 millimètres environ, contenant du mercure et tournant autour de l'axe géométrique vertical du tube central. On sait que, si l'on fait tourner autour d'un axe vertical un liquide contenu dans un vase quelconque, la surface libre de ce liquide prend la forme d'un paraboloïde de révolution. Une particule quelconque de masse m (fig. 19) ■de cette surface, située à une •distance x de l'axe, est, en FIG. 19. effet, pour une vitesse de rotation «j, soumise à deux forces, l'une verticale mg, l'autre ■centrifuge mx^. La résultante de ces deux forces est normale à la surface libre. Si donc on appelle a la distance du point considéré à un plan horizontal quelconque, on a : dz dx '
0
dx . 2<7
-(-Constante.
Si le plan horizontal de comparaison choisi est celui qui «st tangent à la surface libre, la constante est nulle, et l'équation de la surface se réduit à
En remplaçant w par sa valeur ~ en fonction du 60