Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
552
NOTE SUR LES PRINCIPAUX APPAREILS
repère, l'autre mobile traçant la courbe des vitesses, sur un cylindre mobile sur une tige filetée sur laquelle il tend constamment à descendre par son propre poids; un pendule exactement réglable régularise le mouvement de rotation et do descente du cylindre, de telle sorte qu'en deux heures ce cylindre, de l m ,07 de circonférence, décrit un tour et descend de 15 millimètres; comme il peut s'abaisser sur son axe de 15x12 ou de 180 millimètres, une seule feuille de papier de l m ,07 de longueur et de 20 ou 21 centimètres de hauteur permet l'enregistrement complet du mouvement de rotation d'un arbre pendant vingt-quatre heures et l'obtention do diagrammes sur lesquels chaque minute de temps est représentée par une abscisse de 9 millimètres, tandis que les ordonnées représentant les vitesses peuvent atteindre 15 millimètres sans que les courbes s'enchevêtrent avec celles précédemment tracées, et cessent d'être d'une clarté parfaite. On sait que, dans la plupart des mines allemandes et. autrichiennes, la circulation du personnel par les câbles n'est autorisée que sous la réserve d'une limitation de la vitesse et de l'emploi d'un tachymètre enregistreur ; le tachymètre Karlik parait répondre d'une façon pleinement satisfaisante à cette dernière obligation des règlements allemands : aussi s'est-il très promptement généralisé, grâce à sa simplicité et à son prix modéré. Il permet un contrôle sérieux de la conduite des machines d'extraction. Dans sa construction ordinaire, telle que nous venons de la décrire, le tachymètre Karlik enregistre chaque cordée par une courbe de 1 centimètre environ d'abscisse et de 1 à 2 centimètres d'ordonnée maxima, suffisante pour la surveillance générale, mais non pour l'étude détaillée des particularités du trait. Mais il est très facile d'obtenir des diagrammes k beaucoup plus grande échelle, en amplifiant k la fois le mouvement horizontal du pa-
É VITE-MOLETTES
553
pier sur lequel s'inscrivent les courbes et le mouvement vertical de l'organe qui les trace. Ce dernier résultat s'obtient soit en déplaçant le pont d'appui du levier qui transmet k la plume le mouvement du flotteur, soit en changeant les connexions de l'arbre de la machine et du support du tube à trois branches. Pour le tambour sur lequel est tendue la feuille de papier, rien n'est plus simple que d'en accélérer le mouvement dans telle mesure que l'on juge convenable. Si, au lieu de prendre les temps pour abscisses, on préfère choisir pour abscisses les nombres de tours de la machine, il suffit de remplacer le tambour cylindrique actionné par l'horloge par un support quelconque actionné par un pas de vis mis en mouvement par l'arbre de la machine; on a d'ailleurs toute facilité pour faire varier l'échelle des abscisses, au commencement et k la fin de la cordée, par un simple changement du pas de vis : on obtient ainsi des courbes où les derniers tours de la machine, les plus importants pour la sécurité, sont enregistrés à grande échelle. Les courbes des cordées successives se superposent alors plus ou moins, tracées dans un sens pour les ascensions, dans le sens opposé pour les descentes. On peut enfin remplacer le support animé d'un mouvement de translation alternatif, uniforme ou proportionnel k la vitesse de rotation de la machine, par un support animé d'un mouvement circulaire alternatif; les courbes, d'autant plus longues que l'inscription se fait k plus grande distance du centre du plateau, sont en ce cas des circonférences lorsque la vitesse de la machine est constante, des spirales lorsqu'elle varie. Quel que soit le mode d'enregistrement choisi, on obtient, en faisant tracer les courbes correspondantes k un certain nombre de cordées correctes, une série de diagrammes dont il est facile de tracer l'enveloppe. C'est cette enveloppe, déterminée par l'expérience, que l'on