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CONSOLIDATION DES ANCIENNES CARRIÈRES
-où les galeries principales avançaient sans rencontrer d'obstacles, fontis ou autres, et sans éprouver des retards de ce fait. Le soutènement a été effectué principalement à l'aide de cadres en chêne et de planches en sapin ; exceptionnellement on a fait usage de madriers en sapin. L'éclairage s'est fait dans les deux premiers lots à l'électricité ; dans les autres lots, on se servit de pétrole ou de chandelles. La presque totalité des terres provenant des fouilles a dû' être montée à la surface et transportée par tombereaux aux décharges publiques, les galeries de recherches n'ayant rencontré que des vides de petite dimension. Les maçonneries ont toutes été exécutées en meulière et hourdées avec un mortier composé, par mètre cube de sable, de 350 kilogrammes de chaux hydraulique, provenant d'usines agréées par la Ville de Paris. Pour le béton destiné au comblement des puits, on a employé un mélange de 80 parties de cailloux pour 45 parties de mortier de même composition que pour les maçonneries de meulière ; le nombre de colonnes de béton a été de 439 pour l'ensemble de la ligne. Au cours des travaux, on a exécuté environ 70.000 mètres cubes de fouilles de puits ou souterraines, 2.500 mètres de tranches de masse, 7.000 mètres cubes de bourrages et près de 45.000 mètres cubes de maçonneries; on a employé environ 1.400 mètres cubes de chêne, 1.200 mètres cubes de sapin, 21.000 mètres carrés de voliges et 37.000 mètres linéaires de madriers. Le nombre d'ouvriers occupés en moyenne a été d'environ 500 par journée de travail. Les dépenses des lots à l'entreprise se sont élevées aux chiffres suivants, rabais déduits (*} : (*) Ces chiffres ne comprennent pas les frais de surveillance, qui ont été relativement peu élevés; la plupart des agents ayant participé à la
SOUS LE TRACÉ DES LIGNES METROPOLITAINES
1" 2e 3» 4e 5e 6e
Lot — — — — — TOTAL....
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f
323.657 ,12 341.086,63 246.120,01 191.721 ,77 469.986,48 2815.241 ,72 1.837.8)3,73
Par mètre cube de maçonnerie mise en place (meulière et béton compris), le prix de revient total comprenant les travaux de toute nature, déblais, roulage, soutènement, etc., a été de 41 fr. 20 (*). Commencés en juin 1901, les travaux ont été achevés en juin 1902. Malgré la difficulté des travaux, malgré le danger résultant des nombreux fontis rencontrés, nous n'avons eu à déplorer aucun accident mortel. Nous avons tout lieu d'espérer que, grâce à l'expérience acquise par les agents de l'Inspection des Carrières, nous serons à même de conduire à bonne fin les consolidations des autres lignes métropolitaines projetées. direction des travaux appartenaient à l'Inspection des Carrières et étaient déjà appointés par la Ville. (*) D'après les indications données par M. Keller dans sa note sur la Consolidation des carrières sous la ligne de Sceaux (Annales des Mines, 8° livraison de 1 89'j) , le prix de revient du mètre cube de maçonnerie sous la ligne de Sceaux avait été de G4 fr. 28.