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INDUSTRIES MINIÈRE ET METALLURGIQUE
L'expérience a montré que l'efficacité de ces mesures n'était pas très grande. La crise n'a même pas été ralentie. Les députés de la Colombie Britannique ont déposé au Parlement du Canada une demande de prime pour le plomb produit au Canada avec du minerai canadien. Elle vient d'être exaucée. Cette prime sera de 75 cents par 100 livres. Toutefois la totalité des primes ne pourra pas dépasser S 500. 000, ce qui correspond à 33.000 tonnes de 2.000 lbs (*). Elle sera payée jusqu'au 30 juin 1908. Grâce à cette subvention généreuse, il est probable que l'industrie du plomb ne tardera pas à se relever. Seulement cette prospérité artificielle ne survivra peut-être pas aux primes. Quoi qu'il en soit, il est une chose assez certaine, c'est que la crise actuelle ne tient pas à la pauvreté ou à l'épuisement des gîtes. L'avenir reste entier. DISTRICT DU B0UNDARY.
Par cette dénomination, on désigne la vallée de la Kettle river,' affluent de la Colombia. Les mines qui en> font la richesse se trouvent surtout dans la partie moyenne de cette vallée, particulièrement aux alentours de Greenwood. Cette région a pris dans ces dernières années une grandeimportance. Géologie de la région. — Cette géologie est assez peu (*) 1° Quand le prix de la tonne de 2.240 lbs à Londres dépassera. $ 12 10 s. (soit $2,8 par 100 livres), la prime sera diminuée de l'excès du prix sur ce maximum ; 2° Si les frais de transport ou de traitement au Canada sont excessifs,, le Gouvernement pourra, s'il le juge bon, payer une partie de la prime au minerai canadien fondu à l'étranger. En vertu de la première restriction, quand le cours du plomb à Londres variera entre 2 $ 8 et 3 $ 55, il restera de 3 $ 55 en ColombieBritannique.
EN COLOMBIE BRITANNIQUE
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avancée. Il y a peu de temps que l'étude en a été entreprise; et le sous-sol composé de roches éruptives ou métamorphiques donne peu de prise aux classifications. D'abondants dépôts glaciers et une végétation assez nourrie n'augmentent pas peu la difficulté des investigations. Une note de M. R.-W. Brock, dans le Bulletin annuel du Geological Survey du Canada, est à peu près la seule publication d'ensemble sur ce sujet. La région est très montagneuse ; mais, en général, du moins dans la partie où se trouvent les mines principales, les montagnes ne s'élèvent guère qu'à 1.500 mètres. Elles sont plus arrondies. Les vallées sont plus ouvertes que dans le voisinage de Nelson ou de Rossland. La marque d'une action plus intense et sans doute plus prolongée de l'érosion y est visible. Ces montagnes doivent faire partie d'une chaîne plus ancienne que les Gold Ranges. Le climat est plus sec que dans le Kootenay. Néanmoins des forêts de pins couvrent d'un manteau continu les flancs Nord et Est des montagnes, tandis que des herbages revêtent les pentes qui sont tournées vers le Sud ou vers l'Ouest. Parmi les roches qui affleurent, les plus anciennes paraissent être des roches d'origine sédimentaire. Ce sont des schistes métamorphisés, contenant du mica et de la hornblende avec quelques bandes de calcaires cristallins. A cause de leur analogie avec les assises observées sur les bords du lac Shuswap, on les attribue à l'Archéen. Des argilites plus ou moins schistifiées, des calcaires en général cristallins, des quartzites rappellent la série de Cache Creek que Sir Wm. Dawson rapporte au Carbonifère. Ces assimilations n'ont évidemment qu'un faible degré de certitude. Aussi bien la question n'a-t-elle pas une très grande importance. Ces roches sédimentaires ont une faible étendue. Elles apparaissent comme des inclusions au milieu d'une roche verte (green stone) très développée. Cette roche est en