Annales des Mines (1904, série 10, volume 5) [Image 314]

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RICHESSES MINÉRALES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE

Ces maigres indications montrent que l'exploration de la colonie est encore beaucoup trop imparfaite pour qu'il soit possible d'émettre une opinion sur l'intérêt que présentent ces derniers bassins houillers, et il est à notre avis au moins tout aussi exagéré de vouloir compter comme terrains houillers riches toutes les étendues que l'on croit devoir aujourd'hui assigner aux formations crétacées, c'est-à-dire houillères, qu'il serait prématuré de déclarer qu'elles ne peuvent contenir aucune richesse utilisable dans l'avenir. [La fin à la prochaine livraison.)

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BULLETIN

BULLETIN.

LA PRODUCTION DU CHARBON DANS L'INDE EN 1902. L'Inde a produit, en 1902, 7.434.372 tonnes de charbon, alors qu'en 1880 sa production n'était guère que de un million de tonnes, et qu'en 189b elle ne s'élevait encore qu'à trois millions et demi ; il y a eu ainsi en 22 ans augmentation dans le l'apport de 1 à 7, et dans les sept dernières années l'extraction a plus que doublé. Les gîtes de charbon de l'Inde appartiennent, non à la période houillère, mais à la période permotriasique (Gondwana inférieur), et quelques-uns, moins productifs, à la partie inférieure du jurassique (Gondwana supérieur). Les exploitations les plus importantes sont situées dans la Présidence du Bengale, portant principalement sur les étages de Karharbari, de Barakar et de Raniganj, compris dans la série inférieure de Gondwana; elles se répartissent entre 26 compagnies par actions, dont trois fournissent àelles seules plus du quart de la production totale de l'Inde, savoir : The Bird and Co Gollieries The Bengal Coal Co The East India Railway Collieries

662.000 tonnes 657.000 — 614.000 —

Dans l'Inde méridionale, les mines les plus importantes sont celles du groupe de Singareni, Hyderabad, sur les territoires du Nizam, qui produisent près d'un demi-million de tonnes ; ce sont en même temps les plus rapprochées des gîtes de minerais de fer des Provinces Centrales, et il y a lieu de prévoir, dans un avenir rapproché, la création d'un centre d'industrie sidérurgique dans cette région. On exploite en outre dans l'Assam et la Haute-Birmanie des charbons d'âge crétacé et tertiaire. Il y a aussi quelques exploitations dans le Bélouchistan et le Cachemire, mais elles ne fournissent que des charbons friables et de qualité médiocre, qui sont consommés sur place. Les mines sont régies par une loiminière de 1901 (Indian Mines act), qui est en vigueur dans toute la partie de l'Inde directement soumise à l'Administration anglaise, mais qui ne s'applique ni aux exploitations des États indigènes feudataires, ni aux exploita-