Annales des Mines (1904, série 10, volume 6) [Image 16]

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LE

CUIVRE

EN TRANSCAUCASIE

d'eaux cuprifères dans des géodes et des fentes de la

LE

CUIVRE

EN

On connaît actuellement dix-sept amas : desrecherches effectuées au contact des porphyres et des andésites n'ont rien donné ; celles au contact des diorites ont amené la découverte de nouvelles poches, mais sans réaliser cependant les espérances qu'on fondait sur elles. Les parties minéralisées reconnues aujourd'hui ont des longueurs variant de 100 à 250 mètres, des largeurs et des hauteurs de 2 à 50 mètres. Elles contiennent surtout des pyrites de fer et de cuivre, avec de la blende et de la galène, quelquefois de la magnétite, toujours de l'or et de l'argent en quantités appréciables. La teneur en cuivre varie depuis le toit jusqu'au mur, partant de 12 à 18 p. 100 pour arriver au centre à 8 et être quelquefois nulle au mur où on ne rencontrera plus alors que de la pyrite de fer. Cette dernière, on cristaux nets, imprègne souvent les roches encaissantes jusqu'à une distance assez grande du gîte proprement dit. Signalons enfin les particularités des amas au contact des diorites d'être ordinairement plus riches, contenant le cuivre principalement comme covelline et chalcopyrite. Les limites suivantes peuvent être assignées à la composition des minerais : SiO 2 Ai 2

o3

S. . Fe Cu Zn Ba comme baryline FIG .

I à III.

Fig. I. — Plan de la surface du sol avec projection des amas cuprifères. Fig. II. — Coupe verticale AB. Fig. III. — Coupe verticale CD.

roche volcanique, et ayant déposé des sulfures de cuivre,, de fer, de plomb et de zinc.

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TRANSCAUCASIE

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L'exploitation se fait par foudroyage ; on prend des tranches horizontales de 2 mètres en descendant : la dureté de la roche nécessite des consommations de dynamite-gomme ou de poudre noire assez fortes. La production annuelle, qui, en 1872, dépassait à peine 1 .000.000 de pouds, a atteint 3.500.000 en 1896 et 3.400.000 en 1902.