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LE CUIVRE EN TRANSCAUCASIE
LE CUIVRE EN TRANSCAUCASIE
pétrole et de mazout, injecté par des tuyères à entraînement d'air ; il brûle dans le four, chauffe par réverbération sur la voûte ; les gaz circulent dans le sens des llèches (fig. IV), s'échappent par le pont c, le canal b et
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les limites de composition et une analyse particulière : Variations
SiO 2 FeO SO'-Ba Cu 2 0 ZnO A1 2 0 3 MgO Caf>. S Ao + Sb
22-30 " 43-30 12-17 0,5-0,7 1-2
5
Scorie particulière
22,87 , 50,52 16,15 0,38 1,30 0,27 0,78 5,02 0,13 0,10
FIG. IV.
la cheminée a. — Le personnel comprend 1 chef par four, 3 aides et 2 préposés au grillage ; la matière est retournée tous les quarts d'heure environ ; on fait autant de coulées de scorie qu'il est nécessaire, ordinairement de deux en deux heures. — On peut passer journellement 1.500 à 2.000 pouds de minerai, les charges ayant la composition suivante : Minerai riche gros — moyen — fin Roches siliceuses à SiO 2 , 80 p. 100 .
60 40 60 10 à 15
On repasse également les scories riches des traitements ultérieurs. La matte obtenue varie dans les limites suivantes : Cu S .... . Fe Zn
20 23 43 4
à à à à
30 2!i 5S S
Les scories, ordinairement très fluides, tiennent de fortes proportions de sulfate de baryte; leur teneur en Cu varie de 0,4 à 0,6 p. 100. Les chiffres suivants donnent
Les consommations en naphte par jour sont de 200 à 300 pouds. La matte ainsi obtenue est grillée dans des kilns passant un mélange par parties égales de matte crue et de matte ayant déjà subi un passage aux kilns. Chacun de ces appareils traite 300 pouds par jour, et abaisse la teneur en soufre entre 5 et 10 p. 100. On achève le grillage par deux ou plusieurs grillages successifs en tas, durant chacun de quatre à six semaines, et opérant à la fois sur 10 à 15.000 pouds. Il ne reste plus alors que peu de soufre, 2 p. 100 environ. La fusion pour cuivre noir s'effectue dans des fours à cuve trapézoïdaux d'une hauteur de 4 mètres environ, à trois tuyères placées sur la plus grande face, où Je vent est soufflé à 3 centimètres de mercure ; on y consomme soit du charbon de bois de la Chamchor, soit de l'anthracite du Donetz, qui revient, charrois compris, à 35 kopecks le poud. On traite par vingt-quatre heures : 500 pouds de 100 — 100 — 100 —
matte grillée ; quartzite ; scories des fours à naphte ; scories de l'opération elle-même et du raffinage ;