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LÀ FUSION PYRITEUSE
Brixlegg, d'une augmentation de la concentration, car la teneur moyenne de la matte pendant la période 1902-1903 s'est élevée à 33,4 p. 100, alors que la teneur moyenne du minerai s'était abaissée à 12,75 p. 100. La contradiction apparente qui existe entre le dernier exemple cité et les deux précédents s'explique assez facilement. A Ducktown et aux Lake George Mines, le soufflage était actif et les additions de coke relativement peu importantes ; le carbone devait donc être brûlé surtout à l'état d'acide carbonique. A Brixlegg, au contraire, le four était primitivement conduit en allure lente, avec de fortes additions de coke; la combustion devait se faire surtout à l'état d'oxyde de carbone. Or les quantités de chaleur dégagées par une unité de poids d'oxygène en formant SO 2 , CO et CO 2 sont respectivement 2.220, 1.835 et 3.050 calories. Il en résulte que, pour un débit de vent déterminé, les quantités dechaleur dégagées à l'intérieur du four augmenteront si une certaine quantité d'oxygène, employée primitivement à la formation de CO, est employée à celle de SO 2 ; la vitesse de descente des charges augmentera en même temps, par suite de l'accélération de la fusion de la scorie et de la matte. Ce sera exactement l'inverse si l'oxygène était employé primitivement à former CO 2 , c'est-à-dire si le soufflage était intensif à l'origine. Dans ce cas, la suppression du grillage partiel ralentira l'allure. Le résultat final dépendra donc essentiellement de la composition initiale des gaz du gueulard. Conclusions. —■ 1° La formule brevetée parM. Lawrence Austin, et comportant l'emploi d'un tube central refroidi par circulation d'eau, est inapplicable en pratique. 2° La fonte de concentration des minerais pyriteux, sans addition de combustible solide, n'est réalisable, au
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four à cuve ordinaire, que dans des conditions exceptionnelles, notamment en ce qui concerne la constitution des minerais traités. Elle est facilitée par le chauffage du vent. 3° Cette opération peut se pratiquer régulièrement moyennant une addition de 3 à 5 p. 100 de combustible fixe, pourvu que ce dernier soit aussi dense que possible et que le soufflage soit très actif. Il est avantageux de chauffer le vent quand le minerai est pauvre en soufre. 4° La suppression du grillage préalable diminue, pour un débit de vent déterminé, la production journalière du four, si l'allure de celui-ci était convenablement réglée à l'origine; elle peut l'augmenter dans le cas contraire.