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NOTE
SUR
L'USINE
IMPÉRIALE
DE
WAKAMATSU
finis, a été établie à proximité immédiate des mines de charbon, sur la côte Nord de l'île de Kiushiu, où le minerai de fer de Kamaichi peut arriver grâce à sa grande richesse. L'emplacement choisi est un terrain en pente douce, situé au fond de la baie de Wakamatsu, à 25 kilomètres à l'Ouest de Moji, le grand port exportateur de charbon sur le détroit de Shimonoseki.
FIG.
1.
— Carie générale du Japon.
L'usine de Wakamatsu doit comprendre en principe des hauts fourneaux avec tous leurs accessoires (fours à
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coke, chaudières au gaz, etc.), une aciérie Bessemer, une aciérie Martin et de nombreux trains de laminoirs. La capacité en produits finis est de 140.000 tonnes par an environ. — Mais, comme nous le verrons, l'outillage n'est pas encore terminé et la partie qui en est construite n'est que très incomplètement utilisée. La production de 1903 n'aura pas dépassé 35.000 tonnes de produits finis. Nous allons examiner la situation actuelle de l'usine, ses ressources en combustible et en minerai, et l'état des travaux de construction et de la fabrication dans les différents services. Charbon et coke. — L'usine possède les trois mines de charbon de Takao, Igisu et Uruno, situées à 32 kilomètres au Sud-Ouest. Ces mines sont considérées comme bonnes et capables de fournir tout le charbon que peut consommer l'usine. Le charbon en est très gras, comme dans toute l'île, et contient plus de 40 p. 100 de matières volatiles. Le coke qu'il produit est très friable, et sa teneur en cendres s'élève à 20 p. 100 en moyenne. Pour améliorer le rendement et la qualité du coke, on pense mélanger le charbon des trois mines précitées avec l'anthracite de l'île Amakusa. Les fours à coke sont du type beehive. 11 y en a eu 80 ; ils cuisaient chacun 4 tonnes de charbon en quarante-huit heures. La majeure partie en a *té démolie depuis l'arrêt du haut fourneau ; il n'en reste en marche qu'un, très petit nombre, qui assure la fabrication des briques basiques et la fusion de la fonte au cubilot. On compte remplacer tous les fours beehive par des fours Coppée. 200 fours, passant chacun 6 tonnesde charbon en quarante-huit heures, suffiraient à alimenter les deux premiers hauts-fourneaux. Les flammes perdues chaufferaient vingt-huit chaudières de 100 mètres carrés. La construction de ces fonds et de ces chaudières ne devait pas d'ailleurs, suivant les prévi-