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NOTICE SDR LES TRAVAUX RÉCENTS
de la Chebka de Toukouïa, où ils atteignent jusqu'à 150 mètres d'épaisseur. Ces conglomérats constituent un glacis important sur le flanc des massifs crétacés et paraissent passer sous les calcaires miocènes à la bordure Nord du massif des Ouled-Sellem. b. Dans cette dernière région, la zone qui sépare le massif crétacé du Djebel-Freda de celui du Dj ebel-Foural au Sud, et indiquée comme miocène sur les cartes de Tissot, comprend deux séries d'assises distinctes par leur faciès et leur origine. Au col de Tiferouïn, M. Ficheur a établi la distinction entre l'oligocène et le miocène. Le premier étage comprend à la base : 1° des conglomérats rougeâtres; 2° des grès sableux grisâtres sans fossiles ; 3° des argiles rouges. L'ensemble présente bien le faciès aquitanien, et se trouve surmonté par des poudingues à ciment calcaire, des grès et calcaires gréseux à Pecten burdigale)isi$, Echinides, Gastropodes, etc., qui appartiennent au miocène inférieur { carte nnien). Ces assises sont disposées en un synclinal déversé au Sud avec étirement dè la série renversée sous les calcaires aptiens à Orbitolines. La superposition du cartennien grisâtre à l' aquitanien rouge se poursuit à l'Ouest sur une grande surface dans la région mamelonnée de SidiLekahl. c. Sur la bordure Nord du Hodna, à l'Ouest de l'OuedSoubella, la série des assises oligocènes se compose de deux étages déjà signalés et qui ont été reconnus par M. Ficheur sur le flanc du massif des Ouled-Thében et par M. Savornin sur le versant du Dj ebel-Maàdid : l'étage inférieur, formé d'argiles blanches et verdàtres à gypse, correspond à l'étage tongrien du bassin de Constantine. L'étage supérieur, composé de conglomérats, de grès grossiers et d'argiles rouges, représente l'aquitanien. Cette double zone bigarrée est très remarquable sur cette bor-
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dure et se trouve surmontée par les grès et marnes du cartennien h Pecten nvmidus. d. Les dépôts oligocènes de la plaine des Béni-Slimane (feuille de l'Oued-Malah) ont été séparés par M. Jolydela série des alluvions successives, pliocènes et pleistocènes, qui les surmontent en discordance. e. Sur la feuille d'Orléansville, M. Brives a reconnu et délimité des poudingues et argiles rouges qui occupent le fond du bassin miocène au Sud de Tighaout et s'étendent jusqu'à Lamartine. Ces couches, qui, par leur faciès, se rattachent à l'aquitanien, ont été distinguées du cartennien qui les surmonte en discordance. Ces poudingues ont été séparés et délimités surlafeuille de Bosquet. 3° SYSTÈME MIOCÈNE. — a. Les trois grandes divisions de ce groupe en étages cartennien, helvétien ettortoniensahélien ont été délimitées avec leurs différentes assises sur les feuilles au 50.000 e du bassin du Chélif, dont M. Brives poursuit l'achèvement. Les tracés des feuilles de Carnot et Bosquet, qui ont été publiées, n'ont pas apporté de fait nouveau et important sur la répartition des assises et les changements de faciès déjà signalés. Sur la feuille de Bosquet, les calcaires lacustres du sahélien, à Planorbis solidus et Linmées, déjà signalés sur la feuille voisine de Renault, prennent un certain développement. Ils occupent une grande bande le long de l'Oued-Derdouze, indiquant l'emplacement d'un lac dont l'extension a suivi le retrait de la mer sahélienne au Sud, vers la plaine du Chélif. Sur la feuille de Warnier, M. Brives a indiqué dans ses tracés l'extension considérable du sahélien et les passages latéraux des marnes bleues, à faune de Carnot, aux marnes blanches si caractéristiques dans le Dahra. Les gypses de cet étage manquent à la bordure Nord, c'est-àdire à la limite du massif crétacé. Dans ces gypses, aux Tome VI, 1904.
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